« Gilets jaunes »: Coquerel (LFI) dénonce le « discours de guerre civile » du gouvernement
Le député France insoumise Eric Coquerel a dénoncé mardi "l'escalade" du gouvernement et son "discours de guerre civile" après...

« Gilets jaunes »: Coquerel (LFI) dénonce le « discours de guerre civile » du gouvernement

Le député France insoumise Eric Coquerel a dénoncé mardi "l'escalade" du gouvernement et son "discours de guerre civile" après...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député France insoumise Eric Coquerel a dénoncé mardi "l'escalade" du gouvernement et son "discours de guerre civile" après les annonces sécuritaires lundi soir du Premier ministre pour répondre aux violences qui scandent le mouvement des "gilets jaunes".

"Il y a de la part du gouvernement une escalade verbale, une escalade en terme de calomnies du mouvement, une escalade en terme d'utilisation de la répression des forces de police", a accusé sur France 2 le député de Seine-Saint-Denis.

"Ce n'est pas avec un discours de guerre civile qu'on va régler les problématiques déposées par les Français qui veulent une vie plus tranquille et plus juste", a-t-il estimé.

Le Premier ministre a annoncé lundi une nouvelle loi "anticasseurs" avec un fichier à l'image de celui antihooligans réclamé par des syndicats de policiers et un durcissement des sanctions contre les casseurs et les manifestations non déclarées, et a promis un dispositif de sécurité "considérable" pour l'acte IX des "gilets jaunes" samedi.

"Le peuple français, ce n'est pas un peuple à qui on peut faire ingurgiter toujours plus d'injustices sociales à coups de bâton. Ceux qui ont tenté ça dans l'histoire, ça s'est toujours mal terminé pour eux", a-t-il mis en garde.

Selon lui, en visant "les participants à des manifestations illégales, soit non déclarées, soit qui ont été refusées par la police", le Premier ministre "touche là possiblement ce qui est un droit constitutionnel, celui de l'article 10 de la déclaration des droits de l'Homme, la liberté de manifester".

Eric Coquerel a estimé que "la solution, ça sera la dissolution", pour "vérifier qui est légitime". "Le chef de l'État dit c'est moi puisque j'ai été élu il y a un an et demi, le peuple français estime par sa mobilisation et par son soutien qu'il refuse cette politique; à un moment donné, c'est les urnes qui devront trancher d'une manière ou d'une autre", a-t-il jugé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Les socialistes partagés sur la censure du gouvernement Lecornu : « Demain, ça passe ou ça casse »

Alors que Sébastien Lecornu tient sa déclaration de politique générale ce mardi, la survie de son gouvernement est déjà en jeu. Les regards se tournent vers le PS, qui va décider s’il le censure ou non. Le parti d’Olivier Faure se retrouve en réalité divisé, entre les « censeurs compulsifs » et ceux prêts à la non-censure, à condition que les avancées soient suffisantes, à commencer par la suspension de la réforme des retraites.

Le

Tribute to the victims of the terrorist attacks of January 2015 – Paris
7min

Politique

Ministres LR : à cinq mois des municipales, la droite divisée sur le cas de Rachida Dati

Le Bureau politique des Républicains doit se réunir prochainement pour statuer définitivement sur l’exclusion des LR qui ont accepté d’entrer au gouvernement. Si cette décision est confirmée, Rachida Dati, ministre de la Culture, pourrait perdre son investiture pour les élections municipales à Paris, ce qui, paradoxalement, priverait la droite de sa figure de proue dans la capitale.

Le

Former French president Nicolas Sarkozy, React to Verdict in Paris
6min

Politique

Dossier libyen : Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est présenté ce lundi au Parquet national financier pour préparer l’exécution de sa condamnation à cinq ans de prison ferme, assortie de l’exécution provisoire, dans le cadre de sa condamnation du financement libyen. Il sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé.

Le