« Gilets jaunes »: Jacob (LR) n’a « pas de consigne » à donner pour samedi
Le président des députés Les Républicains Christian Jacob a déclaré mardi ne pas avoir "de consigne à donner" pour samedi aux ...

« Gilets jaunes »: Jacob (LR) n’a « pas de consigne » à donner pour samedi

Le président des députés Les Républicains Christian Jacob a déclaré mardi ne pas avoir "de consigne à donner" pour samedi aux ...
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Le président des députés Les Républicains Christian Jacob a déclaré mardi ne pas avoir "de consigne à donner" pour samedi aux "gilets jaunes", qui devront toutefois se "démarquer" des casseurs s'ils manifestent.

"Je n'ai pas de consigne à donner" aux "gilets jaunes", dont certains ont été déçus par les annonces d'Emmanuel Macron lundi soir et envisagent de manifester à nouveau samedi, a déclaré sur LCP M. Jacob.

Mais "nos compatriotes qui resteront mobilisés samedi doivent se démarquer totalement de ces casseurs et de ces actes de saccage", a prévenu le député.

"La réponse (du président, Ndlr) est beaucoup trop tardive (…) La politique conduite depuis 18 mois est un échec, mais un certain nombre de mesures vont dans le bon sens, et nous, nous voterons un certain nombre de mesures", a ajouté Christian Jacob.

Lors d'une conférence de presse, il avait jugé que les annonces d'Emmanuel Macron constituaient un "désaveu cinglant pour son gouvernement", estimant que "jamais un gouvernement n'a été remis en cause de manière aussi frontale".

"Ce qui ressort des annonces du président de la République, c'est d'abord le constat et la reconnaissance de 18 mois d'échec de la politique conduite par le président de la République et son gouvernement tant sur la forme que sur le fond", a affirmé M. Jacob.

Sur la forme, il a cité "l'arrogance à la fois du président mais aussi beaucoup de ses ministres" ainsi que "l'agressivité gratuite", et "sur le fond, l'erreur de la politique conduite".

"C'est d'ailleurs un désaveu cinglant pour son gouvernement. Et c'est aujourd'hui, je pense, un vrai sujet qui va se poser à la tête de l'exécutif", a-t-il ajouté en référence au Premier ministre Edouard Philippe (ex-LR).

Sur les mesures sociales annoncées par le chef de l'Etat face à la crise des "gilets jaunes", M. Jacob a indiqué qu'un certain nombre allaient "dans le sens" de ce que souhaitait sa formation politique, citant notamment la défiscalisation des heures supplémentaires "réclamée depuis près de six ans" par LR.

Il a aussi observé que certaines mesures "demandent précision", et qu'il peut "y avoir des entourloupes", se demandant également "qui va payer la note", sujet que le président a "complètement évité" lundi soir.

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