Grand débat: l’Assemblée n’est pas mise “en congés”, selon Ferrand

Grand débat: l’Assemblée n’est pas mise “en congés”, selon Ferrand

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a affirmé mercredi que le grand débat "ne met pas l'Assemblée en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a affirmé mercredi que le grand débat "ne met pas l'Assemblée en congés", le calendrier parlementaire des mois à venir n'étant "pas du tourisme".

Interrogé lors de ses vœux à la presse sur un possible ralentissement législatif pendant la concertation nationale, pointé par certains élus d'opposition, M. Ferrand a affirmé: "l'activité législative sera intense".

Le président de l'Assemblée, qui a recensé "1.465 heures de débats dans l'hémicycle" en 2018, quelque 150 textes (dont 83 adoptés définitivement) et 25.000 amendements examinés, a aussi récusé l'idée d'une accumulation de textes après le débat, assurant qu'il ne voit "pas d'avalanche à l'horizon".

Comme d'autres groupes politiques, Les Républicains avaient relevé mardi que l'ordre du jour de l'Assemblée était lié à la consultation, qui doit durer jusqu'au 15 mars, leur chef de file Christian Jacob craignant qu'à l'été les textes ne s'empilent "les uns après les autres".

Interrogé sur les modalités que pourrait prendre le débat à l'Assemblée, alors que certains groupes d'opposition se sont émus de la place allouée au Parlement, M. Ferrand a estimé qu'"à tout le moins il faudra se saisir des conclusions du débat".

Il a demandé mardi aux présidents des groupes "de réfléchir précisément aux modalités qu'ils souhaitent que ce débat prenne" dans l'hémicycle.

Selon lui, "si (les présidents de groupes) veulent que ce soit en cours (de débat), on verra bien". Il serait paradoxal que la France entière débatte et pas l'Assemblée", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Grand débat: l’Assemblée n’est pas mise “en congés”, selon Ferrand
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
6min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : « Il se pose en sauveur de sa propre majorité, mais aussi en sauveur de l’Europe »

Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
11min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : on vous résume les principales annonces

Sept ans après une allocution au même endroit, le président de la République était de retour à La Sorbonne, où il a prononcé ce jeudi 25 avril, un discours long d’1h45 sur l’Europe. Se faisant le garant d’une « Europe puissance et prospérité », le chef de l’Etat a également alerté sur le « risque immense » que le vieux continent soit « fragilisé, voire relégué », au regard de la situation internationale, marquée notamment par la guerre en Ukraine et la politique commerciale agressive des Etats-Unis et de la Chine.

Le

Police Aux Frontieres controle sur Autoroute
5min

Politique

Immigration : la Défenseure des droits alerte sur le non-respect du droit des étrangers à la frontière franco-italienne

Après la Cour de Justice de l’Union européenne et le Conseil d’Etat, c’est au tour de la Défenseure des droits d’appeler le gouvernement à faire cesser « les procédures et pratiques » qui contreviennent au droit européen et au droit national lors du contrôle et l’interpellation des étrangers en situation irrégulière à la frontière franco-italienne.

Le