Grand débat: moins de réunions dans les “banlieues”, regrette Lecornu

Grand débat: moins de réunions dans les “banlieues”, regrette Lecornu

"Il y a un peu moins de réunions" dans "les banlieues et les quartiers difficiles", alors que sur le reste du territoire la ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Il y a un peu moins de réunions" dans "les banlieues et les quartiers difficiles", alors que sur le reste du territoire la "répartition de ces réunions (est) assez homogène", a relevé mercredi Sébastien Lecornu coanimateur du grand débat national.

Depuis le début de l'organisation du grand débat national lancé par Emmanuel macron pour éteindre la grogne sociale née du mouvement des "gilets jaunes", il y a eu "un demi-million de contributions directes sur le site internet", a rappelé le ministre chargé des Collectivités territoriales au micro de France Inter.

Ces "500.000 contributions ne comptabilisent pas les contributions papiers installées dans les mairies, courriers qui nous arrivent en grand nombre à la mission du grand débat ou les courriers qui arrivent directement dans les ministères, à Matignon ou à la présidence de la République", a-t-il précisé.

En outre, "2.700 réunions d'initiatives locales" ont été organisées "sans impulsion jacobine" ces trois dernières semaines et "60% de ces réunions sont organisées par des élus locaux ou institutions locales, ce qui crée une répartition de ces réunions assez homogènes sur le territoire", a-t-il relevé.

Seul bémol: "Les banlieues et les quartiers difficiles sur lesquels il y a un peu moins de réunion", où "il faut qu'on fasse attention (...), où peut-être il faut qu'on accompagne davantage nos concitoyens pour organiser ces réunions", a-t-il suggéré, précisant que le ministre du Logement Julien Denormandie "s'y emploie", comme la ministre des Outre-mer Annick Girardin avec les ultramarins.

Interrogé sur la fin de la règle du non-cumul des mandats voté sous François Hollande, Sébastien Lecornu a admis que "cela fait partie des sujets qui sont mis au débat. Moi je n'y suis pas favorable, alors que j'étais favorable au cumul lorsque j'étais élu".

"Si j'étais toujours président du conseil départemental de l'Eure et en même temps ministre, bien que je ne dorme pas beaucoup et que je pense être assez courageux, je n'arriverai pas à faire les deux en même temps", a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Grand débat: moins de réunions dans les “banlieues”, regrette Lecornu
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
6min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : « Il se pose en sauveur de sa propre majorité, mais aussi en sauveur de l’Europe »

Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
11min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : on vous résume les principales annonces

Sept ans après une allocution au même endroit, le président de la République était de retour à La Sorbonne, où il a prononcé ce jeudi 25 avril, un discours long d’1h45 sur l’Europe. Se faisant le garant d’une « Europe puissance et prospérité », le chef de l’Etat a également alerté sur le « risque immense » que le vieux continent soit « fragilisé, voire relégué », au regard de la situation internationale, marquée notamment par la guerre en Ukraine et la politique commerciale agressive des Etats-Unis et de la Chine.

Le

Police Aux Frontieres controle sur Autoroute
5min

Politique

Immigration : la Défenseure des droits alerte sur le non-respect du droit des étrangers à la frontière franco-italienne

Après la Cour de Justice de l’Union européenne et le Conseil d’Etat, c’est au tour de la Défenseure des droits d’appeler le gouvernement à faire cesser « les procédures et pratiques » qui contreviennent au droit européen et au droit national lors du contrôle et l’interpellation des étrangers en situation irrégulière à la frontière franco-italienne.

Le