Grande distribution : « Le problème est plus moral que législatif » selon Michel Raison

Grande distribution : « Le problème est plus moral que législatif » selon Michel Raison

Michel Raison, sénateur LR de Haute-Saône, est revenu sur les différents points concernant la juste rétribution des agriculteurs contenus dans le projet de loi alimentation.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« Attention, si on n’est pas compétitif par rapport à nos voisins et si on rajoute encore des boulets aux agriculteurs français, ça va se compliquer » a prévenu depuis le salon de l’Agriculture, Michel Raison, en faisant référence aux contraintes environnementales.

Mais ce qui est véritablement dans son viseur,  ce sont les relations des producteurs avec la grande distribution. « Les deux points (du projet de loi) concernant la grande distribution me satisfont, c’est le seuil de revente à perte et c’est l’encadrement des promotions ». Mais le sénateur LR craint que ces deux points ne suffisent pas à améliorer la rémunération des producteurs. « J’ai été député en 2002. J’ai suivi tous les dossiers de relations commerciales. À chaque fois qu’on votait un texte. On n’avait pas encore levé la main, que la grande distribution, en commençant par M. Leclerc, avait déjà trouvé la solution pour contourner la loi. Le problème est plus moral que législatif en ce qui concerne la grande distribution » a-t-il estimé.

Dans la même thématique

Grande distribution : « Le problème est plus moral que législatif » selon Michel Raison
6min

Politique

JO 2024 : quand Gérald Darmanin indiquait au Sénat que l’Etat islamique avait « l’intention » de mener une attaque

Après l’attentat revendiqué par l’Etat islamique qui a causé 137 morts à Moscou, Emmanuel Macron a indiqué que l’organisation terroriste avait déjà « conduit ces derniers mois plusieurs tentatives » sur le sol français. Au début du mois, devant le Sénat, Gérald Darmanin avait alerté sur un nouveau mode opératoire des organisations terroristes qui consiste à « payer des délinquants de haut niveau » pour mener leurs actes.

Le