La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Griveaux: Mélenchon “a les mêmes arguments que Marine Le Pen”
Par Public Sénat
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Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dénoncé mercredi l'attitude "inadmissible" de Jean-Luc Mélenchon, qui "a les mêmes arguments que Marine Le Pen" sur la politisation de la justice.
"Il a les mêmes arguments que Marine Le Pen, ça devrait commencer à l'interroger", a réagi sur RTL M. Griveaux pour qui "il est inadmissible en France de mettre en cause l'indépendance de l'autorité judiciaire".
Des perquisitions ont été menées mardi matin au siège de la France insoumise et chez son leader Jean-Luc Mélenchon dans le cadre d'enquêtes sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat, qui a dénoncé une "énorme opération de police politique".
"On n'est pas à Caracas, on n'est pas au Venezuela, même si je sais qu'il a une fascination pour ce pays et pour la manière dont l'état de droit est réglé au Venezuela. Ici on est en France; l'indépendance de la justice, elle est totale", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
"Ça devrait l'interroger de se faire applaudir par les députés du Rassemblement national, anciennement Front national, qui n'ont changé que le nom et qui ont gardé le fond", a-t-il insisté.
Sur France 2, le nouveau secrétaire d'Etat à la Jeunesse Gabriel Attal, a estimé qu'"au fond, ce que fait Jean-Luc Mélenchon, c'est l'éloge de l'impunité pour les puissants". "Je ne suis pas pour le retour des privilèges", a-t-il ajouté.
"M. Mélenchon doit comprendre que les règles sont les mêmes pour tous, qu'on soit élu et qu'on ne soit pas élu", a abondé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur Radio classique. "Ce qui me choque, c'est que M. Mélenchon puisse dire que sa personne est sacrée et que son site et son parti seraient inviolables par la justice", a-t-il ajouté.