La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Guerini (LREM): Brigitte Macron “n’a aucun rôle” en vue des municipales
Par Public Sénat
Publié le
Brigitte Macron ne joue "aucun rôle particulier" en vue des municipales et ses déplacements, comme récemment à Lyon, n'ont "aucune signification politique", a assuré vendredi le patron de La République en marche Stanislas Guerini.
"Pour les municipales, elle n'a aucun rôle particulier et ne souhaite pas en avoir", a déclaré le délégué général de LREM sur LCI.
"A chaque fois qu'elle a fait des déplacements c'est parce qu'elle avait pris des engagements, elle avait promis d'y venir", a-t-il poursuivi.
Mme Macron s'est récemment déplacée dans le cadre des ses actions sociales à Marseille et à Lyon.
Dans la cité phocéenne, elle a notamment croisé des prétendants à l'investiture LREM mais aussi déjeuné avec la présidente (LR) du département Martine Vassal, alors que la direction du parti n'a pas écarté l'idée d'une alliance avec la droite.
A Lyon, Mme Macron a rencontré le président de la métropole David Kimelfeld et a surtout dîné avec le maire Gérard Collomb, dans un contexte de vives tensions entre les deux hommes. Mais cela n'avait "aucune signification politique", a balayé M. Guerini en mettant en avant les "liens d'amitié, connus", entre Mme Macron et M. Collomb.
"Le rôle de la première dame, c'est d'être la première dame. Elle est très engagée dans un certain nombre de causes", a poursuivi le député de Paris.
"Elle est un atout pour le président de la République, elle met un peu d'humanité dans ce monde politique qui parfois en manque car on doit être efficace, on doit aller vite", a-t-il plaidé.
Alors que LREM a présenté lundi une première vague d'investitures pour les élections municipales de mars 2020, M. Guerini est revenu sur le cas épineux de Paris, où six candidats briguent l'investiture du parti. Ils seront auditionnés le 9 juillet.
"Moi, ça ne m'affole pas", a-t-il assuré, en mettant en avant un sondage BVA diffusé vendredi montrant que LREM arrivait en tête des intentions de vote avec, selon les candidats, 1 à 4 points d'avance sur une liste conduite par Anne Hidalgo.
"On a une grande responsabilité, ce sondage montre qu'il y a une relation aux Parisiens qui commence à s'établir", a estimé M. Guerini.
"Il faut être à la hauteur de cette attente et pour cela il faut jouer collectif", a insisté le député de Paris.