Hamon dénonce la politique d’accueil des réfugiés de Macron, « la même » que Salvini
Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a dénoncé mardi la politique d'accueil des réfugiés d'Emmanuel Macron, "la même...

Hamon dénonce la politique d’accueil des réfugiés de Macron, « la même » que Salvini

Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a dénoncé mardi la politique d'accueil des réfugiés d'Emmanuel Macron, "la même...
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Benoît Hamon, fondateur du mouvement Générations, a dénoncé mardi la politique d'accueil des réfugiés d'Emmanuel Macron, "la même, selon lui, que le ministre de l'intérieur fasciste italien", Matteo Salvini.

"Pour une ONG ou une personne en danger dans la Méditerranée, qu'est ce que cela change, dites-moi? Un port français fermé et un port italien fermé, c'est fermé", a critiqué l'ancien candidat PS à la présidentielle sur Public Sénat.

"Aujourd'hui, Emmanuel Macron a exactement la même politique que le ministre de l'intérieur fasciste italien" Matteo Salvini, a jugé Hamon.

Hamon a confirmé qu'il serait en Italie "dans une dizaine de jours avec ceux qui protestent contre cette dérive fasciste de l'Italie", dénonçant un ministre de l'intérieur d'extrême droite qui prône "l'épuration ethnique quasiment".

"On peut imaginer tous les murs, tous les barbelés, tout ça n'arrêtera pas la foule de ceux qui viendront chercher en Europe un peu plus d'air frais qu'ils n'en ont chez eux", a encore averti l'ancien ministre de l'Education nationale à propos des conséquences du réchauffement climatique.

La semaine dernière à Copenhague, Emmanuel Macron a dit assumer le rôle d'"opposant principal" aux deux chefs de file de la ligne dure contre les migrants, le président hongrois Viktor Orban et Salvini, l'homme fort du gouvernement italien, qui l'avaient pris pour cible.

Cinquante-neuf réfugiés de l'Aquarius et d'un autre navire humanitaire qui avaient accosté à Malte mi-août ont été accueillis jeudi dernier en France, alors que les tensions restent vives en Europe sur l'accueil des migrants pour lesquels Paris défend un mécanisme de solidarité "pérenne".

Mi-juin, Salvini avait refusé de laisser accoster l'Aquarius, qui avait erré pendant une semaine avant que le port espagnol de Valence accepte de laisser les migrants débarquer.

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