Hamon: Macron pas de gauche « quand il remet en cause les 35 heures »
Emmanuel Macron n'est pas de gauche "quand il remet en cause les 35 heures", a jugé lundi Benoît Hamon, fustigeant le "mi-gauche...

Hamon: Macron pas de gauche « quand il remet en cause les 35 heures »

Emmanuel Macron n'est pas de gauche "quand il remet en cause les 35 heures", a jugé lundi Benoît Hamon, fustigeant le "mi-gauche...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron n'est pas de gauche "quand il remet en cause les 35 heures", a jugé lundi Benoît Hamon, fustigeant le "mi-gauche mi-droite, ou ni gauche ni droite" de l'ancien ministre de l'Economie, candidat à la présidentielle hors primaire organisée par le PS.

A la question de savoir si Emmanuel Macron est un homme de gauche, comme le pense Jean-Marc Ayrault, Benoît Hamon a jugé sur BFMTV et RMC que "c'est à lui" de répondre à cette question.

Il a cependant estimé que M. Macron ne l'est "pas quand il remet en cause les 35 heures, pas quand il veut développer des formes d’emploi qui sont extrêmement précaires, (…) pas quand il remet en cause l’impôt sur la fortune, là ce n’est pas un homme de gauche".

"On ne peut pas parler de la valeur travail et mal payer le travail", a encore affirmé M. Hamon, reprochant au gouvernement auquel a appartenu Emmanuel Macron d'avoir, "avec la loi El Khomri, favorisé le fait" que les heures supplémentaires "soient moins bien payées".

"Je pense qu’aujourd’hui, il a un discours, un charisme qui lui permet de réunir des foules, mais on ne sort (...) de l’ambiguïté qu’à ses dépens", a déclaré le candidat à la primaire organisée par le PS.

Une fois le candidat à la primaire choisi, "viendra le temps" pour lui "de clarifier son projet", a-t-il poursuivi. "Et nous discuterons là, et nous verrons quelle est l'identité, quel est l'ADN d’Emmanuel Macron. Vers qui penche-t-il ? Est-ce qu’il penche toujours vers les puissants, ou s’intéresse-t-il aujourd'hui à la société française, à la manière dont elle vit?"

Partager cet article

Dans la même thématique

Hamon: Macron pas de gauche « quand il remet en cause les 35 heures »
5min

Politique

Fiscalité des entreprises : devant le Sénat le patron du Medef « heurté » par la « déconnexion » du débat budgétaire

Alors que le Sénat démarre l’examen du budget ce jeudi, la délégation aux entreprises organisait une table ronde avec les représentants du patronat. L’occasion pour Patrick Martin, président du Medef de mettre en cause certaines données qui circulent dans le débat public notamment le chiffre de 211 milliards d’aides aux entreprises issu d’une commission d’enquête de la chambre haute.

Le

France Military Service
4min

Politique

Emmanuel Macron dévoile un nouveau service national « militaire » et « volontaire » : à quoi va-t-il ressembler ?

En visite à Varces, en Isère, Emmanuel Macron a présenté jeudi les contours d’un nouveau service national volontaire entièrement militaire, appelé à devenir l’un des piliers d’un modèle de défense renouvelé. Une annonce qui intervient alors que l’exécutif et l’état-major alertent sur la montée des tensions internationales, notamment face à la Russie.

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget : où en est-on du calendrier et des délais d’examen ?

Les textes se croisent. Après l’adoption du budget de la Sécu par les sénateurs et l’échec de la commission mixte paritaire mercredi soir, les sénateurs entament l’examen du projet de loi de finances ce jeudi. Alors que les délais sont contraints, rappel des prochaines dates clefs.

Le

Hamon: Macron pas de gauche « quand il remet en cause les 35 heures »
3min

Politique

« Pas de nouvelles discussions sur le budget de la Sécu » : Hervé Marseille annonce l’usage d’une question préalable en nouvelle lecture au Sénat

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste (UC), Hervé Marseille est revenu sur les discussions budgétaires en cours. Au lendemain de l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par les sénateurs et de l’échec par la suite de la Commission mixte paritaire (CMP), l’élu centriste s’est dit toujours attaché à un « compromis avec les socialistes ». Mais en raison d’un calendrier serré, il prévoit l’usage d’une question préalable lors du retour du PLFSS au Sénat pour éviter une nouvelle lecture.

Le