Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Heures sup redéfiscalisées: Valls en précise les modalités
Par Public Sénat
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Le candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls a précisé mercredi les modalités de sa proposition de redéfiscalisation des heures supplémentaires.
Invité de RTL, l'ancien Premier ministre a jugé que sa proposition de rétablir la défiscalisation des "heures sup", une mesure prise par Nicolas Sarkozy mais abrogée par François Hollande, coûterait quelque 4 milliards d'euros et serait instaurée en deux temps.
"Je veux rétablir cette mesure parce qu'il y a eu un sentiment de frustration, de sentiment au fond qu'on ne prenait pas en compte ceux qui travaillaient davantage", a-t-il justifié.
"Je veux rétablir cette mesure en commençant par une exonération des cotisations sociales c'est-à-dire concrètement en augmentant le salaire net des travailleurs, ça c'est un coût de 2,5 milliards d'euros, avant la défiscalisation à proprement parler, ça c'est un coût de 1,5 milliard", a-t-il dit.
Soit les mêmes principes que les heures supplémentaires sous Nicolas Sarkozy. Seule différence proposée par Manuel Valls: un plafond au-delà duquel les heures supplémentaires ne seraient plus défiscalisées "qui pourrait être fixé par exemple à 5.000 ou 6.000 euros". Et cela afin que "cette mesure bénéficie d'abord à ceux qui en ont le plus besoin et pour éviter les abus", a plaidé l'ex-Premier ministre.