Manuel Valls a qualifié mercredi sur RTL de "plaisanterie" les informations de presse affirmant que François Hollande était brouillé avec lui, assurant que le président de la République souhaitait sa victoire à la primaire de la gauche.
Un froid entre le chef de l'Etat et l'ex-Premier ministre, comme le rapporte notamment le Canard Enchaîné, selon qui les deux hommes ne sont pas même pas souhaité bonne année ?
"C'est une plaisanterie, nous nous sommes encore parlés il y a quelques jours pour nous souhaiter la bonne année", a répondu M. Valls sur RTL.
"François Hollande a décidé de ne pas être candidat à la présidence de la République et de ne pas passer par la primaire, ce n'est pas pour se remettre dans le débat sur la primaire", a plaidé M. Valls, interrogé sur l'absence de soutien public du président.
François Hollande et Manuel Valls à la sortie du Conseil des ministres le 30 novembre 2016 à l'Elysée à Paris
AFP/Archives
"Mais ne pensez pas un seul instant que François Hollande ne suit pas cette élection primaire avec intérêt et qu'il ne souhaite pas la victoire de celui qui peut représenter, celui qui a assumé, les responsabilités du pouvoir, qui assume le bilan et qui ouvre d'autres choix", a-t-il encore affirmé.
"Laissez au président de la République le soin de s'exprimer, il le fera après la primaire, sa parole comptera", a encore dit l'ancien Premier ministre.
Lors de l'annonce de sa non candidature à l'élection présidentielle, François Hollande avait surpris en n'adressant aucun message de soutien, même indirect à Manuel Valls.
Celui-ci s'était attiré les foudres de proches du chef de l'Etat en affirmant dans le Journal du Dimanche en décembre qu'il n'excluait pas de se présenter à la primaire de la gauche face au président de la République, quelques jours avant la renonciation de ce dernier.
Le Sénat devrait, sans surprise, retoquer la suspension de la réforme des retraites, comme promis par la majorité de la droite et du centre. « On ne peut pas rejeter sur les futures générations tout le fardeau », justifie Bruno Retailleau.
Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.
15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, la majorité sénatoriale a rejeté cette mesure au terme de débats très animés avec la gauche.
Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.