Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Ian Brossat pointe les “discours arrogants et grandiloquents” de Yannick Jadot
Par Public Sénat
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Le porte-parole du PCF Ian Brossat a dit vendredi "se méfier des discours arrogants et grandiloquents" du leader écologiste Yannick Jadot, ajoutant être "rassuré que la saison du melon s'arrête bientôt".
Interrogé sur une possible alliance avec les Verts pour les prochaines élections municipales, Ian Brossat, adjoint de la socialiste Anne Hidalgo à la mairie de Paris, a constaté que Yannick Jadot "dit beaucoup qu'il veut gagner, gagner, gagner, tout seul".
"Je me méfie un peu des discours arrogants et grandiloquents qu'on entend en ce moment", a ajouté sur Sud Radio le porte-parole du PCF, qui s'est dit "rassuré que la saison du melon s'arrête bientôt".
"Il faut être humble et modeste et je pense que même quand on a fait 13% (score d'EELV aux dernières élections européennes, ndlr), on ne peut pas considérer qu'on est seul capable de gagner", a insisté Ian Brossat. "Il va falloir discuter et pour discuter, il faut un peu d'humilité".
Pour les municipales de mars 2020 à Paris, il a par ailleurs rejeté une possible collaboration avec Cédric Villani, qui pourrait annoncer mercredi une candidature dissidente mais qui est "aujourd'hui député de La République en Marche, il a voté toutes les lois proposées par Emmanuel Macron".
Le porte-parole s'est toutefois dit favorable à des alliances locales avec "les socialistes, (...) les écolos, les différentes forces de gauche" dont la France Insoumise. "La gauche ne peut gagner qu'à la condition d'être unie", a-t-il estimé.