« Il nous faut de la stabilité et de la clarté », insiste Alain Rousset
Le président de la Nouvelle Aquitaine adresse au membre du gouvernement présent au 15e Congrès de l’association des régions de France (ARF) des demandes claires : une décentralisation raisonnée et davantage de stabilité dans les politiques menées par l’exécutif.

« Il nous faut de la stabilité et de la clarté », insiste Alain Rousset

Le président de la Nouvelle Aquitaine adresse au membre du gouvernement présent au 15e Congrès de l’association des régions de France (ARF) des demandes claires : une décentralisation raisonnée et davantage de stabilité dans les politiques menées par l’exécutif.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Est-ce que le discours de Bordeaux, pour le gaulliste que vous êtes, ressemblera au discours de Lyon du général de Gaulle en 1969 ? En tout cas je l’espère », a lancé Alain Rousset au Premier ministre, à l’occasion du 15e congrès des Régions de France (ARF). Président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset accueille dans la ville de Bordeaux les représentants des collectivités locales et des membres du gouvernement, ce mardi. L’occasion d’adresser une liste de recommandations à l’exécutif.

« Ce que nous vivons mal, c’est le stop and go et les allers-retours »

« Il nous faut de la stabilité et de la clarté, ce que nous vivons mal, c’est le stop and go et les allers-retours », avance Alain Rousset. Le président de l‘ARF appelle le gouvernement à suivre une politique de décentralisation attentive aux besoins des territoires. « L’État dans son histoire a trop tendance à nous transférer des compétences dont les coûts de transformation sont assez exagérés. Je vous donne un exemple : les lycées. Les régions dépensent 6 fois plus, toutes choses égales par ailleurs, que ce que l’Éducation nationale dépensait », pointe-t-il entre autres exemples.

Le président de l’ARF a également appelé Édouard Philippe à revoir sa copie sur le projet de loi de finances pour 2020. Notamment, sur les compétences des régions en matière d’accompagnement à l’export des entreprises. Une compétence menacée par le prochain budget, selon Alain Rousset.    

Partager cet article

Dans la même thématique

« Il nous faut de la stabilité et de la clarté », insiste Alain Rousset
4min

Politique

Budget 2026 : « L’ordonnance, c‘est la négation du Parlement, voilà pourquoi le Parlement doit être raisonnable », déplore Gérard Larcher

Invité du Grand Jury RTL Public Sénat et Le Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher, évoque les discussions budgétaires et déplore le poids du Parti socialiste dans les négociations avec l’exécutif. Opposé à la suspension de la réforme des retraites, le président du Sénat craint également un recours aux ordonnances.

Le

« Il nous faut de la stabilité et de la clarté », insiste Alain Rousset
3min

Politique

« Ce sont des centaines de milliers de patients qui sont aujourd’hui en train de mourir », alerte ce médecin généraliste installé en Haute-Vienne

En France, neuf millions de personnes vivent dans un désert médical. L’augmentation de ce chiffre ne cesse d’inquiéter les professionnels de santé qui appellent le personnel politique à agir au plus vite, car derrière les statistiques se cache un véritable enjeu sanitaire. Raccourcir les parcours de formation des médecins ? Aller aux devants des patients avec des bus médicalisés ? Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Corinne Imbert et le médecin généraliste Martial Jardel pour en débattre dans l’émission Et la Santé ça va ?.

Le

« Il nous faut de la stabilité et de la clarté », insiste Alain Rousset
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le