Le tombeur de Najat Vallaud-Belkacem dans le Rhône ne digère pas d’être qualifié de député godillot par certains de ses adversaires. « Je leur réponds que ce n’est pas parce qu’on n’a pas fait Sciences Po qu’on n’a pas de cerveau », a déclaré Bruno Bonnell, député de la République en marche, sur l’antenne de Public Sénat.
« Il y a un élitisme politique qui, d’ailleurs, est inquiétant : je m’aperçois que c’est le même vocabulaire à l’extrême droite et à l’extrême gauche. Le mot godillot est très méprisant pour ces gens qui ont créé des emplois, sauvé des vies, construit des bâtiments », a ajouté l'entrepreneur du monde du numérique.
« Ce n’est pas parce que le Parti socialiste a inventé la fronde que cela doit devenir le standard des mouvements politiques. » Bruno Bonnell
« Des codes que l’on respectera »
Ce chef d’entreprise espère apporter au Parlement son « expertise », un « regard un peu frais » et du « concret » à la loi. Novice en politique, Bruno Bonnell est convaincu de s’approprier rapidement le fonctionnement de la mécanique parlementaire, notamment grâce à « l’encadrement » des services de l’Assemblée. « Il y a des codes qu’on respectera, qu’on apprendra », affirme-t-il.
« Ce n’est pas parce que le PS a inventé la fronde que cela doit devenir le standard », prévient Bruno Bonnell (LREM)