Impôt à la source: le président « vérifie tout » avant « d’appuyer sur le bouton », selon Pénicaud
Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a assuré dimanche que le président de la République allait "tout vérifier" avant "d'appuyer...

Impôt à la source: le président « vérifie tout » avant « d’appuyer sur le bouton », selon Pénicaud

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a assuré dimanche que le président de la République allait "tout vérifier" avant "d'appuyer...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a assuré dimanche que le président de la République allait "tout vérifier" avant "d'appuyer sur le bouton" du prélèvement de l'impôt à la source, notamment que les Français aient "bien compris" cette réforme.

"Il y a un +check up+ pour vérifier que tout est en ligne, et le président de la République a demandé effectivement de vérifier que tout va fonctionner bien et est bien compris par les Français", a-t-elle affirmé lors de l'émission "Le Grand Jury" RTL/Le Figaro/LCI alors qu'une note publiée dimanche par Le Parisien fait état de défaillances informatiques.

"Tout cela va être vérifié cette semaine, avant d'appuyer sur le bouton rouge il faut être sûr que tout marchera parfaitement et que c'est compris par tout le monde", a assuré Mme Pénicaud, ajoutant que la décision sur cette "réforme complexe" sera "prise mardi".

De son côté, Gérald Darmanin (Budget) affirme que "le dispositif technique fonctionne, il est prêt". "Il (Darmanin) aura le débat avec le président", s'est contenté de répondre Mme Pénicaud.

"Les Français devraient être rassurés qu'il y ait un président qui ne fait pas que des principes, et qui a à la fois une vision et qui s'intéresse aux détails", a-t-elle ajouté, vantant une "vision hélicoptère" qui est "la marque des grands dirigeants".

La réforme est-elle stoppée ? "Non", a-t-elle dit. "Il y a un arrêt sur image avant de dérouler le film". Mais "il y a le sujet technique et il y a la perception" du prélèvement, a-t-elle concédé.

"Il faut être sûr que les Français ont compris, que cela a l'air d'être moins sur la feuille de paie mais en fait vous n'avez pas votre prélèvement qui arrive, donc vous n'avez pas perdu un centime", a-t-elle détaillé.

Dans la même veine, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a elle aussi estimé sur LCI qu'il était "normal dans une réforme de grande envergure de vérifier que tous les voyants sont au vert", expliquant "ne pas comprendre l'émoi que cela provoque".

Partager cet article

Dans la même thématique

Impôt à la source: le président « vérifie tout » avant « d’appuyer sur le bouton », selon Pénicaud
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Impôt à la source: le président « vérifie tout » avant « d’appuyer sur le bouton », selon Pénicaud
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le