Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : « C’est totalement criminel », s’indigne Laurence Sailliet
La porte-parole des Républicains estime qu’il faut « condamner fermement » l’irruption de plusieurs personnes dans l’hôpital du 13e arrondissement de Paris le 1er mai, en marge de la manifestation.

Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : « C’est totalement criminel », s’indigne Laurence Sailliet

La porte-parole des Républicains estime qu’il faut « condamner fermement » l’irruption de plusieurs personnes dans l’hôpital du 13e arrondissement de Paris le 1er mai, en marge de la manifestation.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce 1er mai, peu après 16 heures, plusieurs personnes se sont introduites dans l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, dans le 13e arrondissement de Paris, alors que des tensions éclataient sur le parcours de la manifestation à proximité, boulevard de l’Hôpital. La direction de l’établissement parle d’ « intrus », et a fait mention de « gilets jaunes » et de personnes au visage dissimulé. Trente personnes ont été interpellées, selon le parquet de Paris.

Les circonstances ne sont pas encore clairement établies, mais la porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet a, ce matin sur Public Sénat, fait la même lecture que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui affirme que l’hôpital a été « attaqué ». Quand d’autres témoignages expliquent que des manifestants ont cherché à s’y réfugier, pour fuir les violences. « C'est invraisemblable. Si on commence à s'attaquer à l'hôpital, jusqu'où va-t-on aller ? (...) Plus rien n’a de sens. On marche sur la tête », a dénoncé Laurence Sailliet.

« Il faut s’interroger sur les limites qui sont franchies aujourd’hui »

Le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, évoquant des images « absolument édifiantes », précise que les intrus se sont précipités en direction d’un service de réanimation chirurgical, accueillant des « patients particulièrement vulnérables ».

 « C’est inexplicable. Qu’ont dans la tête ces gens qui sont capables, qui plus est, de mettre en danger des patients en réanimation ? Parce que s’ils n’avaient pas bloqué la porte, vous imaginez le danger qu’ils ont fait courir aux patients ? Donc c’est totalement criminel », enchaîne la porte-parole des Républicains.

Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants stationnés près d’une entrée du bâtiment. Une journaliste de l’AFP a également constaté que des manifestants s’étaient réfugiés à l’intérieur du périmètre de l’hôpital pour échapper aux gaz lacrymogènes sur le boulevard voisin. « Peut-être, mais à la base il y a quand même une intrusion volontaire », a martelé Laurence Sailliet. « C’est très grave, je pense qu’il faut le condamner fermement et qu’il faut s’interroger sur les limites qui sont franchies aujourd’hui. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : « C’est totalement criminel », s’indigne Laurence Sailliet
7min

Politique

Rencontres avec les partis, votes thématiques : Lecornu tente une « méthode un peu différente » sur le budget

Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».

Le

Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : « C’est totalement criminel », s’indigne Laurence Sailliet
4min

Politique

Budget : « La suspension de la réforme des retraites doit mener à un accord des socialistes sur le budget global », prévient le député Philippe Juvin

Invité de la matinale de Public Sénat, le rapporteur général de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Philippe Juvin, a appelé à un « compromis sur le texte global » avec les socialistes. Pour se faire, il compte bien mettre la suspension de la réforme des retraites dans la balance même s’il assure que c’est une « erreur ».

Le