Jadot (EELV) ne se sent « pas du tout incompatible » avec Ruffin (LFI)
Yannick Jadot, chef de file d'EELV, dit vendredi ne "pas du tout" se sentir "incompatible" avec le député LFI François Ruffin, et...

Jadot (EELV) ne se sent « pas du tout incompatible » avec Ruffin (LFI)

Yannick Jadot, chef de file d'EELV, dit vendredi ne "pas du tout" se sentir "incompatible" avec le député LFI François Ruffin, et...
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Yannick Jadot, chef de file d'EELV, dit vendredi ne "pas du tout" se sentir "incompatible" avec le député LFI François Ruffin, et être "depuis longtemps" favorable à son idée de "débordement populaire".

"Pour gagner les prochaines séquences, il va falloir rassembler large (...) La société ne va pas bien aujourd'hui donc se donner une perspective de mobilisation et de rassemblement, ça devrait être un projet pour tout le monde", dit le député européen dans un entretien à Libération, interrogé sur une alliance entre "rouges et verts" prônée par le député LFI.

Quant à l'idée de "débordement populaire" défendue par M. Ruffin pour contester la politique du gouvernement et le modèle de société, Yannick Jadot dit y être favorable "depuis longtemps".

"Et ce grand rassemblement, nous devons aussi le faire avec les paysans, les PME, les chercheurs… Je veux peut-être fédérer différemment mais je ne me sens pas du tout incompatible avec lui".

"Heureusement que nous sommes différents", fait valoir Yannick Jadot, notant croire "par exemple que nous devons faire attention à ne pas cristalliser les colères contre un seul homme, fût-il le président".

Il précise par ailleurs, dans la perspective des municipales de mars 2020, qu'il y aura "une tête de liste écolo dans 39 des 40 villes de plus de 100.000 habitants".

"Sur les petites et moyennes villes peut-être qu'on sera derrière d'autres, avec le PS parfois ou LFI à d'autres endroit", précise-t-il, tout en disant vouloir "sortir de l'imaginaire du sympathique supplétif. Nous ne faisons campagne ni seuls ni en autonomie".

Après avoir dit ces derniers mois viser les mairies de Paris, Rennes ou Nantes, il appelle à ce que l'écologie gagne "aussi dans les villages où il y a des enjeux agricoles ou dans cette +diagonale du vide+ où on doit trouver des solutions pour les déplacements, les services publics et la précarité sociale".

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