Jadot veut construire une “alternative crédible” qui gagnera les prochaines élections

Jadot veut construire une “alternative crédible” qui gagnera les prochaines élections

La tête de liste EELV Yannick Jadot, fort de sa troisième place lors des européennes avec 13,47% des voix, a déclaré lundi...
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La tête de liste EELV Yannick Jadot, fort de sa troisième place lors des européennes avec 13,47% des voix, a déclaré lundi vouloir "construire une alternative crédible" au RN et au "vieux monde" avec l'objectif de "gagner les prochaines élections".

A ceux qui s'interrogent sur les possibilités d'accords entre EELV et les partis de gauche, éparpillés, il a expliqué sur France Inter qu'il ne ferait "pas demain ce qu('il) n'a pas fait pendant les dix mois" de campagne.

"On ne va pas se mettre autour d'une table entre anciens partis du 20e siècle pour faire des accords, des machins, des trucs. Ca c'est la vieille politique. Il va falloir penser valeurs, projet, et rassembler, rassembler, rassembler", a-t-il martelé: "on doit gagner les prochaines élections", "construire une alternative crédible pour conquérir le pouvoir et l'exercer".

Ceci dit, il va "évidemment falloir dépasser Europe Ecologie-Les Verts, construire un grand mouvement de l'écologie politique beaucoup plus large, ouvert, crédible, enthousiasmant", a-t-il reconnu, imaginant son parti "s'imposer comme le 3e pilier qui organise la politique" face aux piliers "populiste" et "du vieux monde assez libéral et technocratique".

Il faut "empêcher que l'extrême droite s'installe dans notre paysage politique" et constituer une alternative à "ce vieux monde libéral qui réunit la gauche qui a échoué, la droite qui a échoué et qu'incarne aujourd'hui Emmanuel Macron", a développé M. Jadot.

"Notre responsabilité à travers ce score, ce n'est pas l'affirmation d'une identité. C'est la construction d'une alternative à l'échelle nationale comme européenne autour de nos valeurs: écologie, justice sociale, solidarité, égalité des droits, et autour d'un programme".

Auprès de ceux qui se demandent si EELV reste ancré à gauche, il fait valoir que face au "changement fondamental du paysage politique européen", "il faut changer nos lunettes sur ce socle de valeurs", même si "évidemment toute une partie de la gauche a vocation à se retrouver dans ce projet-là. Mais ça va au-delà".

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