Jean-Louis Borloo renonce à la présidence de Huawei France
L'ex-ministre Jean-Louis Borloo a annoncé mardi renoncer à la présidence du conseil d'administration de Huawei France, "en accord...

Jean-Louis Borloo renonce à la présidence de Huawei France

L'ex-ministre Jean-Louis Borloo a annoncé mardi renoncer à la présidence du conseil d'administration de Huawei France, "en accord...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-ministre Jean-Louis Borloo a annoncé mardi renoncer à la présidence du conseil d'administration de Huawei France, "en accord avec ses dirigeants", après un moment de confusion autour de sa possible nomination.

"Huawei est une entreprise mondiale et de grande créativité. La proposition d'en assurer la présidence en France m'honore. Toutefois, en accord avec ses dirigeants, j'ai décidé de ne pas donner suite car j'ai d'autres projets qui m'empêchent d'assurer pleinement cette responsabilité", a tweeté M. Borloo.

Contacté par l'AFP, Huawei France n'était pas joignable dans l'immédiat.

L'ex-ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, qui a par ailleurs été administrateur de l'équipementier chinois pendant deux ans, jusqu'à fin 2018, avait précisé fin juin à l'AFP qu'il rencontrerait le 8 juillet le vice-président du groupe, Ken Hu, lors de sa venue à Paris, pour en "parler tranquillement".

L'ancien ministre avait alors démenti des informations de Challenges qui, documents officiels à l'appui, indiquait que M. Borloo avait été nommé président du conseil d'administration de l'entreprise.

M. Borloo avait indiqué à l'AFP avoir seulement reçu une "proposition" en ce sens et expliqué que sa décision n'était pas encore prise. Huawei France avait de son côté refusé de confirmer l'information.

"J'ai d'autres engagements économiques et je dois déterminer si je dispose de suffisamment de temps pour le poste", avait souligné Jean-Louis Borloo, invoquant de possibles déplacements à Shenzhen (sud Chine) où le géant chinois a son siège.

M. Borloo est depuis 2015 à la tête de sa fondation Energies pour l'Afrique qui vise à électrifier le continent.

L'ancien maire de Valenciennes, également ministre de la Ville et de l'Emploi de Jacques Chirac, aurait, s'il avait été nommé, remplacé François Quentin, qui a quitté son poste en décembre 2018.

Huawei est actuellement en pleine tourmente, ses équipements étant soupçonnés de permettre à Pékin d'espionner les communications des pays qui les utiliseraient, des accusations que l'entreprise chinoise rejette catégoriquement.

Huawei est interdit d'installer des équipements pour la 5G aux Etats-Unis, même si Donald Trump a autorisé des fabricants américains à vendre des puces au géant chinois des télécoms.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le