Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
Jean-Michel Clément (LREM) veut créer un groupe parlementaire d’opposition
Par Public Sénat
Publié le
Jean-Michel Clément, député LREM en marge de son groupe depuis son abstention sur la loi asile-immigration, espère parvenir à fonder un groupe parlementaire "d'opposition" d'ici la rentrée parlementaire, a-t-il annoncé jeudi à Politis.
"Au sein du groupe (parlementaire) que l'on s'apprête à fonder, il y aura des élus qui proviennent de la République en marche, mais pas seulement", affirme-t-il sur le site internet de l'hebdomadaire.
"Nous serons dans l'opposition", précise l'ancien socialiste pour qui "globalement, la politique d'Emmanuel Macron n'est pas la bonne".
"On parlait de social-démocratie, on est passé au social-libéralisme. Maintenant, nous en sommes à une politique strictement libérale", résume-t-il.
M. Clément se dit aussi "fondamentalement opposé" à la réforme constitutionnelle en cours d'examen au Parlement, car elle "déséquilibre tous les pouvoirs".
Ce groupe s'appuiera sur son "attachement aux territoires", aux "grands principes écologiques, de développement durable", "à l'équilibre des comptes publics", aux valeurs européennes et à l'humanisme.
Jean-Michel Clément s'était mis en congé du groupe LREM après avoir été menacé d’exclusion par Richard Ferrand pour avoir annoncé s'abstenir lors du vote de la loi asile et immigration.