Julien Aubert (LR) prêt à débattre avec le RN, pas à s’allier avec lui
Le secrétaire général adjoint des Républicains, Julien Aubert, est prêt à débattre avec des membres du Rassemblement national (ex...

Julien Aubert (LR) prêt à débattre avec le RN, pas à s’allier avec lui

Le secrétaire général adjoint des Républicains, Julien Aubert, est prêt à débattre avec des membres du Rassemblement national (ex...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire général adjoint des Républicains, Julien Aubert, est prêt à débattre avec des membres du Rassemblement national (ex-FN) mais il exclut toute alliance car "le projet de société n’est pas le même".

"En démocratie, il faut débattre pour confronter ses points de vue", a déclaré sur RFI le député du Vaucluse qui assure qu'il pourrait inviter des membres du RN aux journées de son mouvement Oser la France "si c'est pour confronter des points de vue".

"Il faut se regarder les yeux dans les yeux et expliquer quelles sont nos divergences", plutôt que "les mettre en bout de table", a-t-il ajouté.

"Si parler, ça veut dire s'allier, alors la réponse est non, car ma conviction fondamentale est que le projet de société n'est pas le même", a cependant souligné le dirigeant de LR, en précisant: "Le diagnostic que nous faisons peut parfois se superposer mais les solutions que nous apportons sont foncièrement différentes".

"Il y aura toujours des différences entre ceux qui combattent une république multiculturelle, comme moi, et ceux qui combattent une république multi-éthnique, ce qui n'est pas exactement la même chose", a-t-il insisté.

"Redevenons la droite et vous verrez que le FN n'aura pas besoin de nous menacer, a lancé le député du Vaucluse, qui estime que "nous sommes faibles" parce que "nous avons abandonné nos thématiques" et que "le FN s'est engouffré dans un certain nombre de domaines laissés vacant par le défunt RPR".

"Le FN rassemble aussi des gens qui étaient autrefois chez nous", au RPR des années 1980 et 1990, des "gens de bonne foi" qui n'ont "rien à faire dans un parti qui est issu de l'extrême droite", a encore souligné Julien Aubert.

Un sénateur LR, Sébastien Meurant, a appelé à ce que son parti "parle sans a priori" avec les autres partis de droite, notamment le Rassemblement national (ex-FN), dans un entretien donné au magazine L'Incorrect paru mardi.

La parole du parlementaire, la seconde après celle de l'ex-ministre Thierry Mariani à appeler à des passerelles entre Les Républicains et le Rassemblement national, est "isolée" chez Les Républicains, ont toutefois assuré lundi deux porte-parole du parti, Lydia Guirous et Geoffroy Didier.

Partager cet article

Dans la même thématique

Julien Aubert (LR) prêt à débattre avec le RN, pas à s’allier avec lui
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le