Julien Bayou était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 14 octobre. Le secrétaire national d’EELV s’est exprimé sur le renforcement des mesures sanitaires qu’Emmanuel Macron devrait annoncer ce soir pour certaines grandes villes. Il déclare qu’un couvre-feu représenterait un échec et souligne d’ailleurs la difficulté à faire respecter ce type de mesure. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Julien Bayou : « Le couvre-feu signerait un échec »
Julien Bayou était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 14 octobre. Le secrétaire national d’EELV s’est exprimé sur le renforcement des mesures sanitaires qu’Emmanuel Macron devrait annoncer ce soir pour certaines grandes villes. Il déclare qu’un couvre-feu représenterait un échec et souligne d’ailleurs la difficulté à faire respecter ce type de mesure. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Mesures sanitaires : « Si on ferme les bars il faut être cohérent et désengorger les transports en commun. On a parfois l'impression d'être dans des bétaillères à virus, des clusters roulants. Il faut pouvoir mettre en place des navettes rapides aux heures de pointe » « Pour moi le couvre-feu ça signe un échec [...] Vous faites comment pour faire respecter le couvre-feu quand à Champigny-sur-Marne il y a 3 policiers pour 76 000 habitants ? » «A Bordeaux on a pu observer une relative maîtrise de la propagation. Clairement les écologistes ne sont pas dans le déni. Dire ça, c'est alimenter la polémique et ce n'est pas du niveau du chef du gouvernement ».
Gestion de la crise au niveau de l’Île-de-France : « On a un sujet vis-à-vis des lycées vétustes, des salles trop petites [...] Ce n'est pas que la responsabilité de Valérie Pécresse, le ministre Blanquer est en responsabilité également »
Discussion avec Audrey Pulvar pour les régionales : « Nous sommes ouverts simplement nous portons des propositions et nous entendons bien qu'elles soient mises en œuvre. Une fois qu'elle sera désignée par les socialistes comme leur candidate on discutera »
Report des élections régionales ? : « Nous disons comme depuis le début de la crise : priorité à la santé. L'enjeu c'est d'adapter la campagne, faire une campagne "Covid-compatible" et peut-être se donner une clause de revoyure en février ».
Convention citoyenne : « La réponse d'Emmanuel Macron est une vaste blague. C'est presque insultant. Alors qu'il avait dit je reprendrai toutes les propositions sans filtre, dans la lettre il dit on fera plus tard, différemment, dans une moindre portée » « Il y a des personnes qui sont anti-écolos et qui l'assument. C'est finalement plus franc qu'un président qui va vous servir des discours toujours plus verts et qui va réintroduire les pesticides néonicotinoïdes ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille évoque les pistes de réduction du déficit public. Le centriste assure même être ouvert à une taxation des hauts revenus sur le modèle de la taxe Zucman.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».