Juppé et ses amis distribuent bons et mauvais points au gouvernement

Juppé et ses amis distribuent bons et mauvais points au gouvernement

L'ex-Premier ministre Alain Juppé a distribué dimanche à Bordeaux, à l'issue de deux jours de rencontres avec ses amis politiques...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-Premier ministre Alain Juppé a distribué dimanche à Bordeaux, à l'issue de deux jours de rencontres avec ses amis politiques, bons et mauvais points au président de la République et son gouvernement.

"Au bout d'un an, nous constatons tous qu'il y a eu des avancées significatives, notamment des réussites dans le domaine de l'éducation (...), l'assouplissement d'un certain nombre de rigidités sur le marché du travail (...) et la réforme de la SNCF", a souligné au cours d'une conférence de presse M. Juppé.

Il était entouré notamment de l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, de Maël de Calan, de Franck Riester (Agir) et de Fabienne Keller.

Tout en soulignant la non-exhaustivité de ces points positifs, le maire de Bordeaux, en recul de LR, a reconnu qu'"il y a bien sûr des manques" notamment en matière de "maîtrise de la dépense publique".

Selon lui, les personnalités politiques réunies pour la deuxième édition des "vendanges de Bordeaux" attendent "avec impatience un vrai plan contre la pauvreté" et des "progrès (...) dans le domaine de la justice et de la politique pénale".

M. Juppé a cependant réitéré la volonté de la trentaine de responsables issus de la droite et du centre réunis à Bordeaux "d'aider, avec deux attitudes possibles, soit à l'intérieur soit à l'extérieur" du gouvernement.

L'ensemble des fidèles d'Alain Juppé a également travaillé sur le thème de l'Europe, qu'ils jugent "menacée".

Le maire de Bordeaux, qui a affirmé ne plus avoir d'ambition électorale nationale ou européenne, a déclaré que nombre de représentants de sa famille de pensée soutiendront, lors des élections européennes de mai 2019, la liste qui "porte le mieux les idées que nous avons exprimées". Il a notamment cité "l’encadrement des flux migratoires", le "renforcement de la politique de défense" et "l’exemplarité écologique".

Dans le même temps, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux reconnaissait lors de l'émission BFM Politique (BFMTV, Le Parisien) "des convergences de vue" avec Alain Juppé sur l'Europe, tout en estimant que le sujet "mérite mieux que des discussions d'appareils".

"Nous sommes une vraie famille politique autour d'Alain Juppé (...) nous comptons nous rassembler sur un choix européen", a affirmé M. Raffarin.

"On s'est mis d'accord sur le fond, sur les idées, peut être qu'on les défendra dans différentes listes (...) mais nous sommes déterminés, avec Valérie Pécresse, à défendre cette ligne profondément europhile et pro-européenne", a de son côté expliqué Maël de Calan, ex-candidat à la présidence des Républicains.

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le