« L’agriculture et la PAC ne doivent pas être les sacrifiées des nouvelles orientations », prévient Hervé Morin
Le président des Régions de France, au micro de Public Sénat, s’inquiète de la prochaine réforme de la politique agricole commune (PAC) et exhorte le président de la République à passer aux actes.

« L’agriculture et la PAC ne doivent pas être les sacrifiées des nouvelles orientations », prévient Hervé Morin

Le président des Régions de France, au micro de Public Sénat, s’inquiète de la prochaine réforme de la politique agricole commune (PAC) et exhorte le président de la République à passer aux actes.
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 « Il y a le discours, moi je veux les faits ». Hervé Morin, qui préside les Régions de France (ex-ARF) et le conseil régional de Normandie, appelle Emmanuel Macron à se battre pour protéger la politique agricole commune (PAC). Le discours du président de la République à l’ouverture du 56e Salon international de l’agriculture a largement porté sur l’Union européenne, les prochaines élections et de la réforme de la PAC.

« Il y a le discours, et ensuite il y a les actes. Les actes, c’est le moment où la France donnera son feu vert sur le volume de la PAC. Et pour le moment, très franchement, on a absolument aucune idée du lieu d’atterrissage de tout cela », s’inquiète Hervé Morin.

Une inquiétude partagée par le monde agricole, puisque la Commission européenne préconise en effet une diminution du budget alloué à la PAC pour la période 2021-2027. « L’agriculture et la PAC ne doivent pas être les sacrifiées des nouvelles orientations qui ont été décidées », insiste le président des Régions de France.

Loi Egalim : « Il ne suffit pas simplement de dire le lait doit se vendre à ce prix-là », prévient Hervé Morin
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Concernant la loi Egalim, entrée en vigueur au 1er février, Hervé Morin se veut prudent. « Pour l’instant, il est évident que personne ne voit les conséquences de cette loi. Je veux porter crédit que cela va se faire », affirme-t-il. Et de prévenir : « Il ne suffit pas simplement de dire le lait doit se vendre à ce prix-là (…) Par nature c’est assez compliqué dans un modèle où il y a l’essentiel de la consommation qui est tenue par quatre grandes enseignes. »

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