Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
« La métropole du Grand Paris est un nain politique et un nain budgétaire » pour Philippe Dallier
Par Public Sénat
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Les présidents des départements franciliens se sont réunis jeudi 11 janvier pour rappeler leur opposition à un projet de Grand Paris qui se ferait en supprimant les départements au profit d’établissements publics territoriaux.
Philippe Dallier, sénateur (LR), vice-président du Sénat, lui, est en faveur d’un Grand Paris où l’on verrait fusionner Paris et sa petite couronne : « Il y a dix ans, en 2008, j’ai rendu un rapport ici au Sénat, en proposant de créer la métropole du Grand Paris en fusionnant les départements de la petite couronne, y compris Paris. On ne l’a pas fait ».
Et le vice-président du Sénat ajoute : « Là, il semblerait que l’on fasse disparaître les départements au profit des établissements publics territoriaux. Ce qui me semble une absurdité complète (…) Quant à l’idée d’aller s’attaquer aux départements de grande couronne, c’est complètement absurde également. Moi, j’avais préconisé justement de créer la métropole sur la base de la petite couronne et de ne pas toucher à l’organisation territoriale de la grande couronne. »
En attendant, Philippe Dallier aimerait « que le gouvernement prenne ses responsabilités et essaie de réfléchir (…) à la solution la plus efficace ». « Aujourd’hui la métropole du Grand Paris est un nain politique et un nain budgétaire » estime le sénateur LR.