Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Jean-Luc Mano : « La primaire de la gauche, c’est un peu l’élection des délégués de classe »
Par Public Sénat
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Après le retrait d’Arnaud Montebourg, les refus successifs de Jean-Luc Mélenchon et d’Anne Hidalgo, Christiane Taubira se retrouve seule candidate à accepter le Primaire populaire qui se déroulera à la fin du mois. Des défections qui fragilisent un mode de désignation d’un candidat innovant, et qui éloignent encore un peu plus une possible union à gauche.
Primaire à gauche, une primaire sans candidat ?
Pour Jean-Luc Mano cette primaire populaire ressemble de plus en plus à un élection des délégués de classe : « La seule élection où l’on peut élire des candidats qui ne sont pas candidats, c’est l’élection des délégués de classe », s’amuse Jean-Luc Mano « parce que les pédagogues se disent parfois que la fille ou le gars a été un peu trop timide pour se présenter mais il faut l’accepter si c’est validé par la classe, là, à gauche, je ne pense pas que cela soit une question de timidité ».
Une multiplication des candidatures qui fragmente le camp de la gauche. Un courant encore fort pour le communiquant, mais durablement disloqué et que personne ne souhaite vraiment.
Vaille que vaille, la primaire populaire aura bien lieu. Le vainqueur de cette primaire connaitre-t-il un élan en sa faveur de la part de la famille politique ? Affaire à suivre dans les prochaines semaines de cette campagne.
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