Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Larcher “pas sûr qu’on ait respecté François de Rugy”
Par Public Sénat
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Gérard Larcher doute "qu'on ait respecté François de Rugy" dans l'affaire qui a abouti à la démission du ministre de la Transition écologique, a estimé mercredi le président du Sénat dans un entretien à l'AFP.
"Je n'ai pas de jugement à porter sur ce dossier, sauf que quand même... moins de 15 jours après, vous vous apercevez qu'on a conduit un ministre à démissionner uniquement sur des affirmations", a commenté M. Larcher, qui s'exprimait pour la première fois publiquement sur le sujet.
Une semaine après sa démission, François de Rugy s'est estimé mardi "blanchi" mardi par les enquêtes du gouvernement et de l'Assemblée des révélations concernant des travaux dans son logement de fonction au ministère et une dizaine de dîners fastueux lorsqu'il présidait l'Assemblée.
"Il est légitime qu'on ait des comptes à rendre, il est légitime qu'on fasse ce travail, mais entre transparence et lynchage, il faut qu'on fasse très attention", juge M. Larcher: "En tous les cas, il n'a pas eu la possibilité de faire du vrai contradictoire. Moi je pense que tous ces sujets doivent être vus d'une manière où on respecte les uns et les autres. Je ne suis pas sûr qu'on ait respecté François de Rugy dans cette affaire."