« Le cas » Son-Forget devant le bureau LREM le 14 janvier
"Le cas" du député Joachim Son-Forget sera examiné le 14 janvier par le bureau du groupe LREM à l'Assemblée nationale en vue d...

« Le cas » Son-Forget devant le bureau LREM le 14 janvier

"Le cas" du député Joachim Son-Forget sera examiné le 14 janvier par le bureau du groupe LREM à l'Assemblée nationale en vue d...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

"Le cas" du député Joachim Son-Forget sera examiné le 14 janvier par le bureau du groupe LREM à l'Assemblée nationale en vue d'éventuelles sanctions, a annoncé vendredi le patron du groupe majoritaire Gilles Le Gendre, après une nouvelle série de tweets douteux de son collègue.

"Le bureau du groupe tiendra sa réunion de rentrée le 14 janvier. Le cas de Joachim Son-Forget sera naturellement à l'ordre du jour", a déclaré à l'AFP M. Le Gendre, qui n'a pas détaillé les sanctions envisagées.

M. Son-Forget, député de la sixième circonscription des Français de l'étranger, a mené dans la nuit de jeudi à vendredi sur Twitter ce qu'il a qualifié lui-même de "grosse déconne organisée".

Déjà dans le collimateur d'une lettre d'avertissement de son parti pour des propos sexistes contre la sénatrice EELV Esther Benbassa, le député a signé durant la nuit pas moins d'une centaine de tweets assez éloignés de la réserve attendue d'un député.

Un peu avant minuit, il avait commencé par un selfie posté par le député avec une peluche de blaireau, où il s'en prenait à ceux, dont ses collègues LREM, qui avaient critiqué ses propos envers Mme Benbassa.

"Dédicace spéciale à tous les trolls, collègues hypocrites déversant leur fiel, poltrons cachés dans leur anonymat, et toute ma compassion envers les binaires et les coincés au level 1, le boss de fin étant trop subtil et trop intelligent pour eux", avait-il légendé.

Plus tard, le député a posté une vidéo de lui tirant avec un fusil de sniper - un de ses hobbies - ou des photomontages le montrant en personnage de dessin animé ou en joueur de foot avec le maillot de la Suisse devant le drapeau du Kosovo - dont il a reçu il y a quelques mois un certificat de nationalité.

Le parlementaire, médecin de profession et représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein, a également retweeté un grand nombre de messages le défendant, dont d'improbables comptes comme "la France avec Joachim Son-Forget" ou "Son-Forget 2022".

Dans son viseur, une citation anonyme de députés LREM cités dans le journal Le Monde et le qualifiant de "psychologiquement perturbé".

"Ce sont non seulement des méthodes de lâches, mais digne des totalitarismes (psychiatrisation de l'adversaire politique)", selon un des messages retweetés par le député.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Le cas » Son-Forget devant le bureau LREM le 14 janvier
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

« Le cas » Son-Forget devant le bureau LREM le 14 janvier
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

« Le cas » Son-Forget devant le bureau LREM le 14 janvier
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le