Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
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Le discours devant les maires de France c’est toujours un exercice compliqué pour les présidents de la République. En 2016, François Hollande fait face à la grogne des élus contre la baisse de dotations de l’Etat aux mairies. Devant le Congrès des maires de France, il annule la moitié de cet effort financier, mais reçoit les huées de l’assistance. Le président leur répond avec humour : « J’en vois certains qui ne veulent pas que je prenne cette décision ? »
Nicolas Sarkozy a dû affronter la fronde des maires contre sa réforme territoriale de 2010. Dans son discours, il compare cette opposition à celle contre l’interruption volontaire de grossesse : « Lorsque Valéry Giscard d’Estaing et Simone Veil ont affronté leur majorité sur les femmes et l’IVG, cela s’est passé dans quel climat ? Il n’existe pas de grande réforme sans grande opposition. »
Souvent l’actualité nationale s’invite au congrès des maires, et en novembre 2007, les cheminots sont en grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Nicolas Sarkozy profite de son discours devant les maires, pour adresser un message aux grévistes: « En démocratie, il faut savoir terminer une grève. »
En 2006, pour son dernier discours devant les maires de France, Jacques Chirac évoque la laïcité et le communautarisme : « La République ne saurait accepter que l’identité d’un citoyen soit définie par la communauté de laquelle il se réclame ou à laquelle on veut le réduire. »