Le coup de gueule de Laurent Pinatel : « Putain, il y a un paysan qui se suicide tous les deux jours ! »
« Le désarroi dans les campagnes est réel. Moi, j’ai un paysan, un de mes voisins, qui s’est jeté dans l’eau il y a 15 jours » a alerté le porte-parole national de la Confédération paysanne au Salon de l’agriculture. Il appelle Emmanuel Macron à « changer de politique ».

Le coup de gueule de Laurent Pinatel : « Putain, il y a un paysan qui se suicide tous les deux jours ! »

« Le désarroi dans les campagnes est réel. Moi, j’ai un paysan, un de mes voisins, qui s’est jeté dans l’eau il y a 15 jours » a alerté le porte-parole national de la Confédération paysanne au Salon de l’agriculture. Il appelle Emmanuel Macron à « changer de politique ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Coup de gueule de Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne, pour l’ouverture du Salon de l’agriculture 2019. Invité du plateau de Public Sénat sur le salon, le syndicaliste a alerté sur la situation de certains agriculteurs.

« Putain, il y a un paysan qui se suicide tous les deux jours les gars quoi ! Et nous on est syndicalistes, on est là et on ne dit rien ? Non, ce n’est pas satisfaisant. Non, les politiques publiques ne sont pas satisfaisantes » a lancé Laurent Pinatel, entouré des responsables des autres syndicats agricoles, la FNSEA, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale.

« Le désarroi dans les campagnes est réel. Moi, j’ai un paysan, un de mes voisins, qui s’est jeté dans l’eau il y a 15 jours. Au bout d’un moment, on ne peut pas se gaver de discours comme l’a fait Emmanuel Macron ce matin : « Au bout d’un moment on va y arriver ». On n’y arrive pas. Et si on n’y arrive pas, on change de politique » demande le porte-parole national de la Confédération paysanne.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le coup de gueule de Laurent Pinatel : « Putain, il y a un paysan qui se suicide tous les deux jours ! »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le