“Le gouvernement est au travail”, assure son porte-parole

“Le gouvernement est au travail”, assure son porte-parole

La légitimité du gouvernement "n'est entamée en rien" par l'affaire Benalla et il "est au travail", a assuré vendredi son porte...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La légitimité du gouvernement "n'est entamée en rien" par l'affaire Benalla et il "est au travail", a assuré vendredi son porte-parole Benjamin Griveaux, accusant les députés de l'opposition de "vouloir +se faire+ l'équipe d'Emmanuel Macron".

"En quoi la légitimité du gouvernement serait-elle entamée? Elle n'est entamée en rien", a affirmé M. Griveaux, interrogé par France 2 sur l'impact de l'affaire Benalla. "Nous sommes déterminés (...) le pays a besoin de transformation et le gouvernement est au travail".

Le porte-parole a également accusé les députés des oppositions, qui ont claqué la porte de la commission d'enquête, d'avoir "envie de +se faire+ (...) l'équipe d'Emmanuel Macron". "Ils n’ont pas envie de trouver la vérité parce que au fond ce que dit l'Elysée depuis le 1er jour dans cette affaire a été confirmé par l'ensemble des auditions".

Le corapporteur LR Guillaume Larrivé s'est retiré de la commission d'enquête, qualifiée de "parodie", entraînant derrière lui le reste de l'opposition. La majorité avait refusé d'accéder aux auditions qu'il avait demandées, notamment "toute la chaîne hiérarchique" de l'Elysée, jusqu'au secrétaire général Alexis Kohler, et du ministère de l'Intérieur.

Les députés ont entendu "les principaux protagonistes de la hiérarchie administrative, de la hiérarchie policière et de la hiérarchie de l'Elysée", a estimé M. Griveaux, pour qui les députés, "du Front national (devenu Rassemblement national) à La France insoumise (...) font du théâtre".

Interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron, qui a notamment évoqué une "tempête dans un verre d'eau", M. Griveaux a jugé que "le président s'est exprimé avec beaucoup d'humilité".

"Les Français ont vu pour la première fois un président qui plutôt que de faire sauter un ministre, un préfet, un collaborateur (...) et de se défausser de sa responsabilité, a dit +J'assume+", a-t-il développé. "Moi je crois que c'est aussi l'image qu'ils retiendront de la folle semaine que nous venons de vivre".

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le