Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Le Maire veut juger Trump sur ses “actes”, pas sa “communication”
Par Public Sénat
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Bruno Le Maire, député LR de l'Eure, a estimé vendredi sur France 2 que l'"on confond la communication de Donald Trump et les actes de Donald Trump", ajoutant vouloir le "juger aux actes.
"Attendons que Donald Trump soit investi, attendons de voir les premières décisions qu'il prend", a déclaré le représentant pour les affaires européennes et internationales de François Fillon, candidat à la présidentielle.
"Je n'aime pas certaines déclarations de Donald Trump, je les trouve malvenues quand il manque de respect vis-à-vis des pays européens, quand il manque de respect vis-à-vis de nos alliés, mais je jugerai aux actes", a-t-il déclaré.
"Défendons nos intérêts, nous voyons que sur un certain nombre de sujets, il y a des divergences", a souligné le député UMP, candidat malheureux à la primaire de son parti.
"L'accord sur le climat il faut le préserver, disons-le à Donald Trump et à l'administration américaine. L'accord avec l'Iran il est nécessaire. Quitte à aller au bras de fer avec tous ceux qui ne sont pas d'accord avec les intérêts français", a-t-il dit.