Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
« Le mois sans alcool, j’y suis très opposé. Tout ça, c’est de la com’ », s’énerve Didier Guillaume
Par Public Sénat
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Après l’excès des fêtes, une pause d’un mois : c’est le Dry January. Le « janvier sobre », en français, bref un mois sans alcool. Importé du Royaume-Uni, ce défi consiste, comme son nom l’indique, à arrêter l’alcool le temps du premier mois de l’année. Plusieurs associations, comme la Ligue contre le cancer ou la Fédération Française d’Addictologie, se sont émues en novembre que le soutien de l’exécutif à cette opération de sensibilisation ne soit plus d’actualité. La campagne devait être portée par le ministère de la Santé, et l’agence Santé publique France, établissement placé sous sa tutelle. Les associations, qui militaient pour ces quatre semaines préventives, y ont vu la main du « lobby alcoolier ».
Défense des viticulteurs
« Je ne sais pas ce qu’est un lobby », a d’abord répliqué dans « Audition publique », le ministre de l’Agriculture, avec une forme de franchise discutable. Avant d’enchaîner : « si les viticulteurs de France, on les traite de lobby, je trouve ça absolument scandaleux ! »
« Le mois sans alcool, moi, j'y suis très opposé à titre personnel. Tout ça, c'est de la com ! Ça ne veut absolument rien dire. Moi, je prône la modération toute l'année plutôt que la prohibition pendant un mois. Je suis opposé à la prohibition », a-t-il réaffirmé dans un second temps. Rien de mieux qu’une prévention toute l’année, selon lui.