Le Pen compare les migrants à des éoliennes
"Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté...

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"Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté de chez lui", a affirmé dimanche la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.

Interrogée sur l'immigration, sujet au coeur de sa campagne pour les élections européennes de mai, Mme Le Pen a estimé être sur la même ligne que le ministre de l'Intérieur d'extrême droite italien Matteo Salvini.

"Mateo Salvini ne veut plus d'immigration. Mais il donne des leçons à ceux qui viennent dire à l'Italie: +Mais comment ça, c'est honteux, vous ne voulez plus de migrants ?+. Il dit +ben vous en voulez ? Prenez-les", a-t-elle dit pendant l'émission "Le Grand Jury" de RTL/LeFigaro/LCI.

Et d'ajouter: "Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté de chez lui".

"Moi, je considère, comme Matteo Salvini, qu'il faut arrêter l'immigration et je suis parfaitement opposée, contrairement aux Républicains qui les votent en toutes circonstances, à la relocalisation forcée des migrants dans des pays qui ne souhaitent pas les accueillir", a-t-elle expliqué.

Selon elle, "nous devons protéger nos frontières nationales. Nous pouvons nous servir de Frontex non pas comme une agence d'accueil des migrants, parce que c'est ce qu'est Frontex aujourd'hui, mais comme d'un corps de garde-côtes européen qui interviendrait à la demande d'un Etat pour venir l'aider face à un afflux massif à un moment donné".

Interrogée sur le navire de l'ONG allemande Sea-Eye qui a débarqué 62 migrants samedi à Malte, après avoir été refusés par l'Italie, elle a répondu que dans ce type de cas, il fallait "arraisonner, mettre en sécurité les migrants et les ramener dans leur port d'origine".

Les 62 migrants bloqués depuis 10 jours sur le navire de l'ONG Sea-Eye ont débarqué samedi à Malte après un nouvel accord de répartition impliquant cette fois l'Allemagne, la France, le Portugal et le Luxembourg.

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