Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Le prochain président de LR devra avoir « une position centrale », pour Marc-Philippe Daubresse
Par Public Sénat
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Élu au Sénat dimanche dans le département du Nord, Marc-Philippe Daubresse s’est exprimé sur l’élection du président des Républicains du 10 décembre. Invité de Territoires d’Infos, l’ancien secrétaire général adjoint de l’UMP a promis qu’il « resterait dans son parti, quoiqu’il arrive », par fidélité et loyauté.
« Incarner l’unité et la clarté par rapport à nos valeurs »
Sans préjuger du contenu des programmes des six candidats déclarés à la présidence, Marc-Philippe Daubresse a néanmoins dressé le portrait-robot du candidat idéal. « Celui incarnera l’unité et la clarté par rapport à nos valeurs, je le soutiendrai », a-t-il prévenu.
Arrivé de l’UDF lors de la création de l’UMP, le sénateur du Nord a précisé qu’il fallait « une position centrale dans ce mouvement ». Un savant mélange entre « l’autorité le régalien d’un côté, mais en même temps une vision sociale et populaire », selon lui. Un message implicite au favori de l’élection, Laurent Wauquiez, que certains à droite accusent de jouer sur le créneau d’une droite dure.