Alors que la liste menée par Jordan Bardella (31.5%) devance de plus de 14 points la liste Renaissance, menée par Valérie Hayer (17%), selon le dernier sondage IFOP-Fiducial pour LCI, le Figaro et Sud-Radio, le parti de Marine Le Pen, mise désormais sur l’électorat âgé, traditionnellement très mobilisé pour les élections intermédiaires. Désormais deuxième force politique chez les plus de 65 ans (le RN conquiert 24% de cet électorat, 7 points de moins que Renaissance), la stratégie semble porter ses fruits. Décryptage avec le politologue Pascal Perrineau, professeur émérite à Sciences Po Paris et récent auteur de l’ouvrage Le Goût de la politique : Un observateur passionné de la Ve République, aux éditions Odile Jacob.
Le PS a hypothéqué son siège rue de Solférino
Par Public Sénat
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Le PS a hypothéqué son siège de la rue de Solférino pour boucler un emprunt auprès du Crédit coopératif destiné à financer la campagne de Benoît Hamon, a affirmé jeudi à l'AFP le trésorier du PS, Jean-François Debat, confirmant une information de la Lettre A.
Le 19 septembre, M. Debat avait annoncé que la direction avait pris la décision de principe de vendre le siège du PS. Un appel à candidatures sera publié mi-octobre, a précisé le parti mercredi.
Selon la Lettre A, "les trois lots de l'hôtel particulier de 3.000 m2", situé dans le VIIe arrondissement de la capitale, "ont été discrètement hypothéqués le 30 août par le biais de l'association Solidarité 10 au profit du Crédit coopératif (rattaché au groupe BPCE)".
Le Crédit coopératif, qui a financé la campagne présidentielle de Benoît Hamon par un prêt à hauteur de 8 millions d'euros, aurait exigé comme contrepartie l'hypothèque du siège en cas de débâcle électorale.
"Quand vous empruntez plusieurs millions d'euros pour payer la campagne présidentielle, on vous demande des garanties. Quand nous aurons vendu nous rembourserons notre emprunt avec une partie du produit de la vente", a souligné M. Debat, sans préciser le montant en jeu.
Selon M. Debat, les déroutes électorales successives subies par le PS vont faire passer son budget annuel de 28 à 8 millions d'euros, soit un manque à gagner de cent millions d'euros sur cinq ans par rapport au précédent quinquennat.