Avec l’appui médiatique de Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste LFI, Manon Aubry, a lancé sa campagne des européennes en visant déjà la présidentielle. Un choix « assumé » par LFI mais critiqué par le reste de la gauche. Jean-Luc Mélenchon se fait aussi le chantre de la paix. David Cormand, numéro 2 de la liste des Ecologistes, y voit en réalité « une forme de soumission à l’agenda de Poutine, qui mène aussi à l’escalade ».
Le « travers » d’un parti, « c’est la constitution de courants » selon Collomb
Par Public Sénat
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Maintenant qu’il est secrétaire général de La République en marche, Christophe Castaner doit-il quitter le gouvernement ? Par deux fois la question lui a été posée, et par deux fois, Gérard Collomb a esquivé. « Donnez un coup de fil au Président » plaisante-il.
Pour cet ancien du PS, où il y a passé des dizaines d’années, le plébiscite en faveur de Christophe Castaner au conseil LREM ne reflète aucunement un problème de démocratie interne, bien au contraire. « Le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion, de sensibilités. Le travers dans lequel il ne doit pas tomber, c’est la constitution de courants. »
Régional de l’étape et l’un des premiers marcheurs, l’ancien maire de Lyon, a son idée pour faire de LREM un parti pas comme les autres. « Les innovateurs qu’ils soient dans le domaine économique, social, environnemental, sont les bienvenus dans ce mouvement pour changer concrètement la vie. Parce qu’on ne la change pas simplement d’en haut, on la change aussi d’en bas ».
Pour Gérard Collomb, Christophe Castaner n’incarne pas le flanc gauche d’Emmanuel Macron, puisque le chef de l’État, selon lui, représente déjà, « l’équilibre de ce mouvement », à savoir « la rigueur », et la générosité »