Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Législatives 2012: Guéant mis en examen pour le financement d’un tract
Par Public Sénat
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L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant a été mis en examen mi-juillet dans l'enquête sur le financement d'un tract par le maire LR de Boulogne-Billancourt qui l'avait soutenu aux élections législatives de 2012, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Dans cette affaire, Claude Guéant est soupçonné de financement illégal de campagne électorale, d'escroquerie, de favoritisme, d'abus de biens sociaux et de recel, a détaillé la source proche.
L'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, soutenu à l'époque par l'UMP, avait été défait au second tour par le candidat dissident de la droite Thierry Solère, qui a conservé en mai son siège de député des Hauts-de-Seine.
Le maire LR de Boulogne, Pierre-Christophe Baguet, avait diffusé un tract soutenant Claude Guéant, ce qu'avait dénoncé Thierry Solère, soupçonnant M. Baguet de l'avoir financé pour partie avec l'argent de la municipalité.
L'enquête préliminaire, ouverte en février 2014, a débouché le 29 mai dernier sur l'ouverture d'une information judiciaire contre X, s'est borné à commenter jeudi le parquet de Nanterre.
"J'ai été informé récemment par un cadre dirigeant de la municipalité qu'une facture avait été réglée par le biais d'un marché public à un imprimeur qui se trouve aussi être celui de la ville", avait à l'époque indiqué à l'AFP M. Solère, quelques jours après l'ouverture de l'enquête préliminaire.
Cette nouvelle mise en examen de Claude Guéant s'ajoute à celles qui le visent dans l'affaire des sondages douteux de l’Élysée, ainsi que dans le dossier des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
En janvier, l'ancien secrétaire général de l’Élysée avait été condamné en appel à deux ans d'emprisonnement dont un ferme dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.