Législatives : accord entre LR et l’UDI « autour de 65 » circonscriptions

Législatives : accord entre LR et l’UDI « autour de 65 » circonscriptions

 « L’accord législatif est fait » selon le directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini. La formation centriste de Jean-Christophe Lagarde demandait entre 90 et 100 sièges. L’UDI en a obtenu « autour de 65-66 ». Une quinzaine de circonscriptions sont encore à finaliser.
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Ils ont topé. Les discussions entre Les Républicains et l’UDI pour un accord législatif ont abouti. « On pourrait constater une naissance extrêmement rapide, se présentant bien et par les voies naturelles » a lancé dimanche midi avec le sourire l’ancien vétérinaire Gérard Larcher, président du Sénat et proche de François Fillon, invité du Grand Rendez-vous Europe 1/I-Télé/Les Echos. En fin de journée, le directeur de campagne du candidat, Patrick Stefanini, s’est montré plus affirmatif. « L’accord législatif est fait » a-t-il précisé à quelques journalistes, après le meeting de François Fillon à Paris (voir notre article sur le sujet). Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a d’ailleurs pris la parole avant le candidat lors du rassemblement, ce qui n’était pas annoncé.

L’accord est donc « bouclé », du moins « sur l’essentiel ». Jean-Christophe avait demandé « entre 90 et 100 sièges » pour son parti. « On doit être autour de 65-66 » selon Patrick Stefanini. Il ne reste qu’une « quinzaine » de circonscriptions « en balance » encore à régler. Elles le seront « d’ici mercredi » assure le directeur de campagne. Quelle que soit la situation, l’UDI pourra à nouveau former un groupe au Palais Bourbon. Il suffit d’être 15 députés, seuil que les centristes atteindront sans problème. Le groupe UDI compte actuellement 28 députés et pourrait voir, en cas de victoire de la droite, son nombre doubler.

L’accord législatif est aussi un accord sur le fond. « Avec François Zocchetto (président du groupe UDI-UC du Sénat, ndlr), nous travaillons sur les questions du travail, de l’emploi, des collectivités » a expliqué Gérard Larcher. « Il ne suffit pas d’avoir des circonscriptions, il faut aussi travailler sur le fond du projet et nos amis centristes ont à nous apporter un certain nombre de choses. Nous entamons une série de réunions, ça a lieu au niveau de la campagne, aussi autour des sujets que je porte avec ma sensibilité sociale et santé » ajoute Gérard Larcher. Bref, si les deux formations se sont mis d’accord pour se (re)marier, il faut encore finaliser le contrat de mariage.

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