« Les substitutions de populations, c’est une réalité » juge le maire FN Sanchez
Julien Sanchez, porte-parole du Front national et maire de Beaucaire (Gard), a déclaré jeudi que "les substitutions de...

« Les substitutions de populations, c’est une réalité » juge le maire FN Sanchez

Julien Sanchez, porte-parole du Front national et maire de Beaucaire (Gard), a déclaré jeudi que "les substitutions de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Julien Sanchez, porte-parole du Front national et maire de Beaucaire (Gard), a déclaré jeudi que "les substitutions de populations, c'est une réalité", dans une allusion à la théorie radicale et contestée du "remplacement" de la population française par une population immigrée.

"Le problème de l'immigration en France est une immigration-invasion aujourd'hui, avec des centaines de milliers de migrants qui arrivent sur le territoire européen et qui constituent une difficulté pour notre pays", a affirmé M. Sanchez sur CNews.

"Parce que contrairement à l'immigration qu'on a connue il y a 30 ans ou 40 ans, cette immigration n'est pas européenne et nous avons évidemment de grandes divergences avec cette immigration", a-t-il ajouté.

"Les substitutions de populations, c'est une réalité. Lorsque vous avez aujourd'hui également des gens qui n'osent plus mettre leurs enfants dehors l'après-midi pour jouer à Calais, lorsque vous avez des personnes âgées qui s'osent plus sortir passée une certaine heure, oui c'est un problème réel. Lorsque des policiers se font agresser également, c'est un problème", a poursuivi l'élu frontiste.

"Il faut donc couper les pompes aspirantes de l'immigration", selon lui.

Cette thèse du "grand remplacement", soutenue par l'écrivain Renaud Camus, est l'objet de réserves de la part de la présidente du FN Marine Le Pen. Mais elle est reprise par nombre de cadres frontistes, dont l'ancienne députée Marion Maréchal-Le Pen.

Elle postule que l'on substituerait en France une population européenne, qui serait par essence blanche et chrétienne, par une population maghrébine ou noire, et musulmane, selon un plan plus ou moins orchestré.

Julien Sanchez s'est défendu début janvier d'être "islamophobe" après avoir supprimé les menus de substitution au porc à la cantine de sa ville et décidé de servir du porc tous les lundis.

Partager cet article

Dans la même thématique

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

« Les substitutions de populations, c’est une réalité » juge le maire FN Sanchez
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le