Lien entre immigration et terrorisme : Pap Ndiaye « scandalisé et attristé » 
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l’Education est revenu sur les l’interpellation polémique du sénateur LR, Henri Leroy qui a fait un lien entre immigration, l’insécurité et le terrorisme. « Ce type de raccourcis ne fait pas honneur à la vie politique française », a dénoncé Pap Ndiaye.

Lien entre immigration et terrorisme : Pap Ndiaye « scandalisé et attristé » 

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l’Education est revenu sur les l’interpellation polémique du sénateur LR, Henri Leroy qui a fait un lien entre immigration, l’insécurité et le terrorisme. « Ce type de raccourcis ne fait pas honneur à la vie politique française », a dénoncé Pap Ndiaye.
Simon Barbarit

Par Public Sénat

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Ça a été le moment marquant des questions d’actualité au gouvernement de ce mercredi. Au détour d’une question sur l’accueil des migrants de l’Ocean Viking, le sénateur LR, Henri Leroy a choqué les bancs de la gauche et les membres du gouvernement par cette tirade. « Oui l existe un lien entre immigration et insécurité. Combien faudra-t-il de Bataclan, de père Hamel, de massacre à Nice, de Lola ? Pour que vous preniez enfin la mesure du destin qui se déroule sous nos yeux ? »

A la sortie de l’hémicycle, le ministre de l’Education nationale, ancien directeur du musée de l’Histoire de l’immigration, Pap Ndiaye s’est dit « scandalisé et attristé que l’on puisse faire le lien entre un bateau de migrants, 44 enfants y compris des bébés de quelques mois, et l’atroce attentat du Bataclan il y a 7 ans. Ce type de raccourcis ne fait pas honneur à la vie politique française », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Education a été interrogé sur la laïcité à l’école, notamment sur le cas du lycée Bourdelle à Montauban où une vingtaine de jeunes filles portaient la tenue religieuse, abayas, avant les vacances. « On n’a pas le droit de rentrer dans un établissement scolaire avec une tenue à vocation religieuse. La loi de 2004 est très claire sur ce sujet », a rappelé Pap Ndiaye.

Le ministre a indiqué que 16 de ces jeunes filles ne portaient plus « la tenue incriminée » au retour des vacances, « une s’est radicalisée et a quitté l’établissement avant qu’une procédure soit engagée contre elle. Par conséquent, ce que cette affaire du Lycée Bourdelle démontre, c’est que la loi de 2004 est appliquée et que les circulaires permettent de résoudre cette situation », a—il estimé.

 

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