Lienemann ne prendra pas position entre Montebourg et Hamon

Lienemann ne prendra pas position entre Montebourg et Hamon

La sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann, qui a annoncé vendredi dernier son retrait de la primaire de la gauche, ne choisira...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann, qui a annoncé vendredi dernier son retrait de la primaire de la gauche, ne choisira pas de se rallier à Benoît Hamon ni à Arnaud Montebourg avant le premier tour le 22 janvier, a-t-elle indiqué mardi.

"Dans ce premier tour de la primaire, je ne souhaite pas prendre position pour l'un des deux candidats de la gauche du PS", a déclaré Mme Lienemann lors lors de l'émission "L'épreuve de vérité" sur Public Sénat, en partenariat avec Radio Classique, Les Échos et l'AFP.

"Je veux pouvoir garder ma liberté de ton, de propositions, car j'observe qu'un certain nombre de sujets que je porte méritent d'être mieux portés par l'un et l'autre", a-t-elle précisé.

Mme Lienemann a également prévenu M. Hamon et M. Montebourg, signataires comme elle de la motion B des "frondeurs" en 2015, contre la "tentation, bien légitime au premier tour, de mettre en avant ses divergences".

"Je leur dis: prenez garde, le temps est court, il faudra converger. Ce qui est important c'est de rassembler autour d'une ligne alternative à celle Hollande-Valls", a-t-elle exhorté.

Mme Lienemann a par ailleurs démenti tout accord passé avec Benoît Hamon pour retirer sa candidature, en échange du renoncement d'une proche de M. Hamon à se présenter sur la liste sénatoriale à Paris, en concurrence de Mme Lienemann.

Tout en admettant avoir subi des "pressions", "de tous les bords", Mme Lienemann a répondu avoir fait "le diagnostic" qu'elle n'était "pas en situation d'être la candidate unique".

La sénatrice de Paris a également raillé Manuel Valls, qui a déclaré lundi vouloir incarner une "force tranquille". "On ne peut pas avoir la force tranquille quand on fracasse pendant des années sa propre majorité", a-t-elle rétorqué, en se moquant du soudain passage de Manuel Valls "dans le monde des bisounours".

"Je prends acte de la volonté d'apaisement de Manuel Valls mais je crains que ça ne suffise pas pour convaincre", a-t-elle poursuivi. En déplorant la multiplication des candidatures à la primaire qui "n'aide pas à mobiliser", elle a enfin épinglé la candidature de Vincent Peillon qui "arrive un peu de nulle part" et "ressemble beaucoup" à une opération anti-Valls.

"Je pense que nous avons tout intérêt à ce que le débat se cristallise autour de deux grands caps stratégiques. Soit on continue dans la logique sociale-libérale, soit je préconise la logique que je qualifie de républicaine et éco-socialiste, de relance", a-t-elle souligné.

Dans la même thématique

Lienemann ne prendra pas position entre Montebourg et Hamon
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le

PARIS: UNEDIC, prevision financieres de l assurance chomage
7min

Politique

Réforme des règles de l’assurance chômage : les pistes du gouvernement

Après un séminaire gouvernemental sur le travail, où il sera question de l’assurance chômage, le premier ministre va s’exprimer ce soir lors du 20 heures du TF1. La piste principale est celle d’une réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs, actuellement de 18 mois maximum. Les règles de l’assurance chômage ont déjà été durcies deux fois, depuis qu’Emmanuel Macron est Président.

Le