Loi bioéthique : « Le grand projet, c’est le transhumanisme » estime Michel Onfray
Invité de l’émission « Allons plus loin », le philosophe Michel Onfray met en garde contre le transhumanisme, qu’il voit poindre derrière le projet de loi bioéthique.

Loi bioéthique : « Le grand projet, c’est le transhumanisme » estime Michel Onfray

Invité de l’émission « Allons plus loin », le philosophe Michel Onfray met en garde contre le transhumanisme, qu’il voit poindre derrière le projet de loi bioéthique.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

À la veille du vote solennel du projet de loi bioéthique au Sénat, le philosophe Michel Onfray met en garde contre le transhumanisme : « En fait, le grand projet c’est le transhumanisme. C’est ce qui est en jeu ».

Pour l’essayiste, c’est le grand projet de fond de LREM : « C’est ce vers quoi on va. Il y a un grand projet de société, de civilisation qui n’est pas dit. Les communistes annonçaient, les nazis annonçaient, quand il y avait des révolutions radicales. »

Et d’ajouter : « La vraie question ici c’est « Voulez-vous que le transhumanisme fasse la loi ? » C’est-à-dire que tout soit susceptible d’être vendu. Vendu, acheté » (…) Tout ça se tient. Que veut l’Europe de Maastricht ? Un grand marché planétaire. Que veut le transhumanisme ? Un grand marché planétaire. »

Le philosophe réfute l’idée de « complotisme » dans ses propos : « De grâce, ne parlez pas de complotisme quand on ne soutient pas le discours dominant. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Loi bioéthique : « Le grand projet, c’est le transhumanisme » estime Michel Onfray
7min

Politique

Loi Paris, Lyon et Marseille : sur quels motifs les sénateurs LR et de gauche vont déposer leurs recours devant le Conseil constitutionnel ?

Après l’adoption définitive de la proposition de loi réformant le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille, les sénateurs LR et les trois groupes de gauche vont déposer chacun un recours devant le Conseil constitutionnel. Pour ses opposants, le texte comporte plusieurs fragilités juridiques.

Le