Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Loire-Atlantique : des militants écologistes décrochent un portrait de Macron
Par Public Sénat
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Des militants écologistes ont décroché lundi le portrait d'Emmanuel Macron de la mairie de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique) pour "symboliser le vide" de la politique climatique de l’État, après des actions similaires dans d'autres villes françaises, a constaté un photographe de l'AFP.
"On l'a décroché pour symboliser le vide de la politique sociale et climatique de M. Macron et on a mis à la place une affichette où il est écrit +urgence sociale et climatique où est Macron+", a déclaré Benjamin H., l'un des porte-parole de l'antenne nantaise du mouvement ANV-COP21 (Action Non-Violente-COP21), à l'origine de l'initiative.
Parmi les seize militants présents, une dizaine ont pénétré dans la mairie vers 10H15 et se sont dirigés vers la salle du conseil municipal où se trouvait le portrait du chef de l’État.
Cette "réquisition" menée "dans le calme" vise à "faire monter la pression autour des questions climatiques parce qu'il y a vraiment une urgence et il semblerait que nos décideurs ne prennent pas la mesure des changements que ça implique", a ajouté cette source, précisant que le portrait sera exposé dans des endroits de mobilisation et ne sera pas dégradé.
Contactée par l'AFP, la mairie a affirmé ne pas avoir été prévenue de cette action et indiqué avoir saisi la police municipale.
"Evidemment on aurait préféré garder le portrait du président à sa place. Cela s'apparente à du vol pour nous", a déclaré son service communication.
Samedi un militant écologiste avait été placé en garde à vue après avoir décroché le portrait du président à la mairie de Wittelsheim (Haut-Rhin).
D'autres "décrochages" ont déjà eu lieu à Lyon, Paris, Biarritz, Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques), Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) ou encore Jassans-Riottier (Ain), selon l'ANV-COP21 qui indique qu'au total trois de ses militants ont été placés en garde à vue depuis le début de l'action.