Loiseau affirme que la polémique est « partie » de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute
Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les Européennes, rattrapée par sa présence passée sur une liste étudiante d'extrême...

Loiseau affirme que la polémique est « partie » de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les Européennes, rattrapée par sa présence passée sur une liste étudiante d'extrême...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les Européennes, rattrapée par sa présence passée sur une liste étudiante d'extrême droite, a affirmé mercredi que la polémique visait au fond Emmanuel Macron et était "partie" de l'hebdomadaire Minute.

"C’est faux: Mediapart a questionné Nathalie Loiseau sur le sujet en mars, avant la publication de l’article de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute", a souligné de son côté Mediapart sur son site.

Qui profitera de cette polémique? "L'extrême droite", a estimé Mme Loiseau sur Cnews. "Qui est-ce qu'on dérange aujourd'hui? Devant qui est-ce qu'on est dans les sondages? Qui est-on en train mettre en difficulté? L'extrême droite."

Revenant sur la manière dont sa présence passée sur une liste étudiante d'extrême droite a été révélée, elle a raconté s'être "exprimée la première fois le 12 avril, interviewée par Mediapart".

Avant cela, "quand mon entourage m'a interrogée, la question venait de Minute". Donc "Mediapart a recopié Minute. Et ça vous pose pas de question que la liste qui combat le plus efficacement l'extrême droite (...) soit attaquée par Minute ? Moi ça m'interroge, et on me dit +Minute dit que vous avez été d'extrême droite+. J'ai répondu non ! Je n'ai jamais été d'extrême droite".

"C'est parti de Minute", a-t-elle insisté, jugeant, à propos de Mediapart, que "parfois on est l'idiot utile de quelqu'un".

Interrogée pour savoir si Emmanuel Macron était finalement la cible réellement visée, elle a jugé que c'était "évident". "Vous croyez qu'on s'intéresse à Nathalie Loiseau? J'ai l'humilité de penser que mes opposants s'en fichent complètement", a-t-elle fait valoir en disant avoir le soutien du chef de l'Etat, et souhaiter "plus que jamais" rester tête de liste.

Mme Loiseau, qui avait déjà ciblé mardi le patron de Mediapart, Edwy Plenel, sur son passé d'extrême gauche, a de nouveau fustigé ceux qui "à 20 ans étaient trotskistes, maoïstes, considéraient que la révolution permettait tout", ainsi que "les petits procureurs journalistiques, qui se targuent d'être des justiciers".

Quant au patron de LR, Laurent Wauquiez, qui a douté mardi que Mme Loiseau garde encore le "moindre crédit", elle a dit "adore(r) l'entendre parler de crédibilité", lui qui, après avoir porté un gilet jaune, l'"avait oublié".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le