LR: « La droite a explosé par elle-même », selon Aurore Bergé (LREM)
La porte-parole de LREM Aurore Bergé a estimé lundi que la droite avait "explosé par elle-même" au lendemain du crash de LR aux...

LR: « La droite a explosé par elle-même », selon Aurore Bergé (LREM)

La porte-parole de LREM Aurore Bergé a estimé lundi que la droite avait "explosé par elle-même" au lendemain du crash de LR aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La porte-parole de LREM Aurore Bergé a estimé lundi que la droite avait "explosé par elle-même" au lendemain du crash de LR aux Européennes qui a conduit plusieurs élus locaux à rallier la majorité présidentielle.

Si Mme Bergé, elle-même une ancienne LR, a qualifié sur LCI ces ralliements de "bonne nouvelle" parce qu'ils montrent que LREM est "encore attractif", elle a nié tout plan concerté de l'exécutif pour faire exploser la droite.

"La droite, elle a explosé par elle-même, faute d'arriver à se remettre en question après l'échec à l'élection présidentielle", a souligné celle qui avait sauté le pas dès 2017 pour ne pas voir "les idées de François Fillon et de Sens commun arriver au pouvoir".

LR est en crise depuis sa débâcle au scrutin européen (8,48%) qui a poussé le chef du parti Laurent Wauquiez à la démission. Dimanche, 72 maires et élus locaux ont exprimé leur soutien à Emmanuel Macron dans une tribune publiée dans le JDD.

Selon l'ancienne juppéiste, Laurent Wauquiez et la tête de liste François-Xavier Bellamy "ont incarné une droite de plus en plus restreinte, une droite qu'on peut qualifier de droite Trocadéro comme l'a fait le Premier Ministre" Edouard Philippe, autre ancien LR.

Au moment où, selon Mme Bergé, "tous les autres partis progressivement se rétrécissent idéologiquement, en nombre d'élus et surtout en nombre d'électeurs", LREM "a vocation à s'élargir, à accueillir et à s'agrandir, sur la base de notre projet".

Constatant que LREM a "surtout été portée par des électeurs de centre-gauche" à la présidentielle et "plutôt par les électeurs de centre-droit" aux Européennes, la députée des Yvelines a assuré que la recomposition du paysage politique n'était "pas finie" et que "les choses continueront à bouger".

"On est une maison accueillante (...) je ne considère personne comme un ennemi, à part l'extrême droite", a-t-elle insisté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le