LR : « Il faut revoir les choses du sol au plafond », estime Gérard Larcher
Quelques semaines après une défaite historique de la droite à l’élection présidentielle, le président du Sénat veut croire que son parti est toujours une force qui compte dans la vie politique française. « Nous avons besoin d’une opposition républicaine », assure-t-il.

LR : « Il faut revoir les choses du sol au plafond », estime Gérard Larcher

Quelques semaines après une défaite historique de la droite à l’élection présidentielle, le président du Sénat veut croire que son parti est toujours une force qui compte dans la vie politique française. « Nous avons besoin d’une opposition républicaine », assure-t-il.
Simon Barbarit

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous avons subi un échec grave à l’élection présidentielle », Gérard Larcher a bien conscience que la situation de son parti a été meilleure. Mais dans l’émission, « Sens public » sur Public Sénat, le président de la chambre haute l’assure : « Notre poids politique, ce n’est pas 4,5 % mais plus que cela. Il n’empêche que nous devons retrouver avec les Français des relations de confiance », analyse-t-il

Lire notre article. Michel Barnier : « On a eu tort de ne pas suffisamment parler aux citoyens qui ont choisi de voter Emmanuel Macron »

Et pour parler aux Français « qui nous ont quitté ou qui ne nous ont pas rejoint », Gérard Larcher souhaite que Les Républicains abordent un certain nombre de thèmes, comme « la préoccupation des jeunes vis-à-vis des questions environnementales », cite-t-il.

Lire notre article.  Après la défaite à la présidentielle, les sénateurs LR en « état d’apesanteur »

Mais pas question non plus d’abandonner les valeurs de la droite républicaine telles que « la maîtrise des dépenses publiques », « la décentralisation ».

 

Proche de Valérie Pécresse, le sénateur des Yvelines note qu’une partie des électeurs de droite « ont voté pour Emmanuel Macron pour éviter un second tour entre Monsieur Mélenchon, et Madame Le Pen ».

« Il faut revoir les choses du sol au plafond […] Imaginez que l’opposition à l’Assemblée nationale ne soit représentée réellement que par la France Insoumise et le Rassemblement national. Nous avons besoin d’une opposition républicaine », assure-t-il.

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

LR : « Il faut revoir les choses du sol au plafond », estime Gérard Larcher
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le