Lubrizol : « Les autorités préfectorales n’auraient pas intérêt à cacher quoi que ce soit » estime Catherine Morin-Desailly
L’usine de produits chimiques qui avait brûlé en partie dans un incendie titanesque le 26 septembre à Rouen a réouvert partiellement. Catherine Morin-Desailly, sénatrice et membre de la commission d’enquête du Sénat sur Lubrizol, se veut rassurante.

Lubrizol : « Les autorités préfectorales n’auraient pas intérêt à cacher quoi que ce soit » estime Catherine Morin-Desailly

L’usine de produits chimiques qui avait brûlé en partie dans un incendie titanesque le 26 septembre à Rouen a réouvert partiellement. Catherine Morin-Desailly, sénatrice et membre de la commission d’enquête du Sénat sur Lubrizol, se veut rassurante.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dans la nuit du 27 septembre, l’incendie avait duré des heures et près de 9 500 tonnes de produits chimiques avaient brûlé dans l’usine Lubrizol, classée Seveso. Samedi, l’usine a été autorisée à reprendre son activité, mais sur une zone très réduite, « limitée à deux petites unités de mélange et de solubilisation, n’impliquant pas de réaction chimique » selon la Préfecture.

À la lumière des auditions réalisées par la commission d’enquête du Sénat, la sénatrice Catherine Morin-Desailly explique qu’il y aura « deux volets de préconisations : un premier concernant la gestion et la communication de crise, et puis un autre sur le renforcement de la réglementation Seveso ».

Associations, responsables de l’entreprise, scientifiques… tous ont été entendus pour tenter d’apporter des éléments concrets sur la gestion de la catastrophe. « Je pense qu’on a besoin de ces informations » estime la sénatrice, qui veut éviter un climat de panique. « Il ne faut pas non plus sombrer dans une psychose, très largement alimentée par les réseaux sociaux. »

« Les autorités préfectorales n'auraient pas intérêt à cacher quoi que ce soit » assure Catherine Morin-Desailly. « Dans les jours qui ont suivi, il y a eu un déferlement sur les réseaux sociaux d'images truquées, suggérant que l'eau était polluée, de fausses informations, de faux communiqués de presse. C’est absolument scandaleux. » Ce mercredi, la commission d’enquête du Sénat auditionne la direction française de l’usine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Agen Ok
9min

Politique

Municipales 2026 : à Agen, la gauche part unie du PS… à LFI

Au regard des divisions au plan national, c’est un tour de force. A Agen, toutes les composantes de la gauche ont pourtant réussi à faire l’union en vue des municipales, du PS aux Ecologistes, en passant par le PCF, Place Publique et même LFI. Les enjeux locaux ont facilité le rassemblement. L’accord du NFP a aussi laissé des traces…

Le

PARIS: Conseil Constitutionnel, premiere audience publique
6min

Politique

Justice des mineurs : quelles dispositions du texte Attal peuvent faire l’objet d’une censure du Conseil constitutionnel ?

Saisi par des députés et des sénateurs de gauche, le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte qui durcit considérablement le droit existant, avait conduit à une levée de boucliers de la gauche dans les deux hémicycles.

Le

Lubrizol : « Les autorités préfectorales n’auraient pas intérêt à cacher quoi que ce soit » estime Catherine Morin-Desailly
5min

Politique

Lutte contre l’antisémitisme à l’université : la proposition de loi définitivement adoptée à l’unanimité au Sénat

Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.

Le