Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
Macron aux médias: “Vous avez dit beaucoup de bêtises” sur l’affaire Benalla
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron a accusé mercredi les médias d'avoir "dit beaucoup de bêtises" sur l'affaire Benalla, en marge d'un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
"Vous avez dit ces derniers jours beaucoup de bêtises sur soi-disant des salaires, des avantages. Tout cela était faux", a lancé le chef de l’Etat à des journalistes de BFMTV et CNEWS, seuls présents sur cette étape qui n'était pas prévue à son agenda.
"J'ai vu ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison avec des réactions disproportionnées et avec une violence....", a regretté M. Macron fustigeant la recherche d'"un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme".
"Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", a souligné le président de la République "parce que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent (...)".
Le chef de l'Etat a estimé que la sanction infligée à M. Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M.Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.
M. Benalla avait été suspendu pendant 15 jours début mai. Cette suspension, qui a été rémunérée contrairement aux premières indications de l'Elysée, fera l'objet d'une retenue sur les droits à congés lors de son licenciement, a précisé Patrick Strzoda, directeur de cabinet de M. Macron
Alexandre Benalla "a fait une faute réelle, grave, que j'ai vécue comme une trahison. Il a été sanctionné pour cette faute. Il a ensuite repris son travail conformément à cette sanction. Quand il a fait une deuxième faute il a été sanctionné plus durement, par un licenciement", a rappelé le chef de l'Etat.