« Macron, c’est du Fillon en modèle réduit » pour Pierre Laurent
Le secrétaire général du PCF se dit également prêt à discuter d’un « contrat de majorité » avec Benoît Hamon.

« Macron, c’est du Fillon en modèle réduit » pour Pierre Laurent

Le secrétaire général du PCF se dit également prêt à discuter d’un « contrat de majorité » avec Benoît Hamon.
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Invité de Parlement Hebdo sur les Chaînes parlementaires, le secrétaire général du PCF, Pierre Laurent,  a commenté l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron. « Les masques tombent. François Bayrou poursuit le projet politique qu’il porte depuis 15 ans : créer un centre-droit destiné à voter des projets libéraux avec la droite ».

Et le programme économique d’Emmanuel Macron, que ce dernier dévoile dans une interview au journal Les Echos, ne fait que le confirmer selon lui. « 60 milliards d’économie, 120 000 fonctionnaires en moins, c’est du Fillon en modèle réduit ».

Pour « un contrat de majorité » avec Benoît Hamon 

Pierre Laurent souhaite « un contrat de majorité » avec Benoît Hamon
02:57

Après le ralliement de Yannick Jadot derrière Benoît Hamon, un accord entre ce dernier et Jean-Luc Mélenchon est-il possible ? Le candidat de la gauche s’est en tout cas dit « prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon, comme ce dernier l’a proposé jeudi soir dans l’Emission politique sur France 2.

Pierre Laurent, soutien du candidat de « La France insoumise », se dit favorable à des discussions avec Benoît Hamon. « Cela fait un an que je demande que ces discussions aient lieu, je dis depuis le départ que nous aurions dû démarrer par la discussion sur le contrat de majorité au lieu de s’engager dans la multiplication des candidatures ».

« Ce qui bute encore aujourd’hui, c’est la clarté du contrat de majorité, des engagements communs,  que nous pouvons passer ensemble ». Des engagements communs qui doivent passer par quatre grands points selon lui : l’abrogation de la loi travail, la lutte contre la finance, la fondation de la VI e république, et la transition écologique et la nouvelle industrialisation de la France.

En cas de d’accord commun, qui de Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon devra se désister ? « Je ne fais pas de cette question un préalable » assure-t-il, pourtant soutien du candidat de « La France insoumise ». « Pourquoi Jean-Luc Mélenchon retirerait sa candidature aujourd’hui alors que les discussions n’ont pas encore commencé et que nous ne sommes pas encore d’accord sur les engagements de campagne ? Il faut que tout le monde continue sa campagne, et que ces discussions s’intensifient ».

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